Né le 6 juin 1909 à L’Albarède [commune de Guitalens-L’Albarède deouis 2007] (Tarn), fusillé le 8 avril 1944 à Toulouse (Haute-Garonne) ; cantonnier aux Ponts et Chaussées ; résistant de l’Aude, membre de l’Armée secrète (AS).

Fils d’un charretier, Émile Béteille se maria à Arfons (Tarn) — où il résidait alors— en février 1930 avec Florentine Bes. Il avait un enfant.
Membre de l’AS à partir de janvier 1944 dans l’Aude, il fut arrêté le 3 mars 1944 à Saissac (Aude) pour complicité de détention d’armes et pour « activité de franc-tireur ». Il fut transféré à la prison Saint-Michel de Toulouse (Haute-Garonne). Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Toulouse le 8 avril 1944, il a été fusillé le jour même et non peu après son arrestation comme l’a écrit Lucien Maury (op. cit., p. 392).
Son corps fut retrouvé en septembre 1944 dans le charnier de Bordelongue (Toulouse, Haute-Garonne). Il fut ensuite transféré dans la tombe familiale du cimetire d’Arfons (Tarn). Son nom figure sur le monument érigé à Bordelongue sur l’emplacement des fosses où furent ensevelis vingt-huit résistants entre novembre 1943 et avril 1944. Il est également inscrit sur le monument aux morts de Saissac (Aude) et sur celui d’Arfons (Tarn).
Il fut homologué à titre posthume adjudant FFI en mai 1946.
Voir : Toulouse, prison Saint-Michel et charnier de Bordelongue (9 novembre 1943-18 avril 1944)
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen, dossier 21P246755. — Lucien Maury, La résistance audoise (de 1940 à 1944), tome II, Carcassonne, Comité d’Histoire de la Résistance audoise, 1980, 441 p.

André Balent, Jean-Pierre Besse

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