CHAVATTE Augustin, Joseph
Né le 4 juillet 1922 à Hersin-Coupigny (Pas-de-Calais), fusillé après condamnation à mort le 18 juin 1944 à Arras (Pas-de-Calais) ; ouvrier mineur ; résistant FTPF.
Fils de Louis et de Alfréda Caplier, Augustin Chavatte était célibataire, domicilié à Hersin-Coupigny au 120 rue Basly.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes FTPF du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent, à pied, de rejoindre le « maquis des Ardennes ». Ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat. Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent le 11 juin 1944 au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré. Quarante-quatre furent fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune ont été découverts à la libération d’Arras. Une centaine des autres condamnés fut déportée dans les camps de concentration. Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui avaient été donnés pour cette opération.
Engagé dans cette opération, Augustin Chavatte fut arrêté le 11 juin 1944 par la Wehrmacht au bois de Bourlon pour « menées communistes ». Jugé le 16 juin 1944, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670). Il a été fusillé, deux jours plus tard, le 18 juin 1944 à 19 h 42 à la citadelle d’Arras.
Peu après l’annonce du débarquement en Normandie, plusieurs centaines de jeunes FTPF du bassin minier du Pas-de-Calais entreprirent, à pied, de rejoindre le « maquis des Ardennes ». Ils étaient très peu armés et dépourvus de toute expérience du combat. Trente-quatre furent tués par des unités de la Wehrmacht qui les interceptèrent le 11 juin 1944 au bois de Bourlon (Pas-de-Calais) près de Cambrai. Les autres FTPF, arrêtés dans les parages, furent traduits devant le tribunal militaire d’Arras qui siégea alors en accéléré. Quarante-quatre furent fusillés les 14 et 18 juin dans les fossés de la citadelle d’Arras. Leurs corps, encore revêtus de leurs bleus de travail et jetés sans sépulture dans une fosse commune ont été découverts à la libération d’Arras. Une centaine des autres condamnés fut déportée dans les camps de concentration. Bien des incertitudes demeurent sur l’origine des ordres qui avaient été donnés pour cette opération.
Engagé dans cette opération, Augustin Chavatte fut arrêté le 11 juin 1944 par la Wehrmacht au bois de Bourlon pour « menées communistes ». Jugé le 16 juin 1944, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670). Il a été fusillé, deux jours plus tard, le 18 juin 1944 à 19 h 42 à la citadelle d’Arras.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M. 5022/1 et 51 J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 275. – Jacques Estager, Ami, entends-tu, Messidor/Éd. Sociales, Paris 1986, p. 255-256. – Yves Le Maner, Fusillés et déportés du Nord-Pas-de-Calais (1940-1945), Lille, La Voix du Nord. – Étienne Dejonghe et Yves Le Maner, Le Nord-Pas-de-Calais dans la main allemande 1940-1944, Lille, La Voix du Nord 1999, p. 346. – Mémorial des fusillés d’Arras.
Raynald Daubresse, Christian Lescureux, Delphine Leneveu
