COUET Michel, Eugène, Henri
Né le 30 avril 1918 à Châtellerault (Vienne), fusillé le 22 septembre 1943 au camp de Biard près de Poitiers (Vienne) ; mécanicien ; résistant FTPF dans le Maine-et-Loire et la Vienne.
Tombe de Michel Couet.
Fils d’un mouleur en cuivre et d’une lingère, Michel Couet était domicilié à Longué (Maine-et-Loire). Il exerçait la profession de mécanicien dans un garage.
Dès 1942, il participait aux activités des FTPF dirigés par un agent EDF, Noël Costes, et par Paul Évrart. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il fut dirigé vers la ferme de la famille Alix à La Membrolle (Maine-et-Loire) puis vers un autre groupe de FTP. Il devint alors agent de liaison. Arrêté le 1er août 1943 à Biard par la Sipo-SD pour « actes de franc-tireur », il fut interné à la prison de la Pierre-Levée (Poitiers, Vienne). Condamné à mort le 16 septembre 1943 par le tribunal militaire allemand FK 677 de Poitiers, il fut passé par les armes le 22 septembre 1943. L’avis du Commandement militaire allemand annonçant sa condamnation et son exécution signalait qu’il était « occupé par le Parti communiste illégal comme courrier ».
D’abord inhumé à Ligugé (Vienne), il est ensuite inhumé au cimetière de Longué (Maine-et-Loire) le 8 mars 1945.
La transcription de son décès sur les registres de la mairie de Longué porte comme cause du décès : “victime des événements de guerre” (sic).
Une rue porte le nom de Michel Couet à Longué.
Dès 1942, il participait aux activités des FTPF dirigés par un agent EDF, Noël Costes, et par Paul Évrart. Requis pour le Service du travail obligatoire (STO), il fut dirigé vers la ferme de la famille Alix à La Membrolle (Maine-et-Loire) puis vers un autre groupe de FTP. Il devint alors agent de liaison. Arrêté le 1er août 1943 à Biard par la Sipo-SD pour « actes de franc-tireur », il fut interné à la prison de la Pierre-Levée (Poitiers, Vienne). Condamné à mort le 16 septembre 1943 par le tribunal militaire allemand FK 677 de Poitiers, il fut passé par les armes le 22 septembre 1943. L’avis du Commandement militaire allemand annonçant sa condamnation et son exécution signalait qu’il était « occupé par le Parti communiste illégal comme courrier ».
D’abord inhumé à Ligugé (Vienne), il est ensuite inhumé au cimetière de Longué (Maine-et-Loire) le 8 mars 1945.
La transcription de son décès sur les registres de la mairie de Longué porte comme cause du décès : “victime des événements de guerre” (sic).
Une rue porte le nom de Michel Couet à Longué.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. — Notes de Jean-Claude Duchêne
Jean-Pierre Besse
