Né le 12 avril 1902 à Lubersac (Corrèze), fusillé le 24 novembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; artisan peintre en bâtiment.

Fils de François et de Marie née Burguer, cultivateurs, Louis Labonne était père d’un enfant. La famille demeurait à Viry-Châtillon (Seine-et-Oise, Essonne). La police allemande l’arrêta le 26 octobre 1942 pour détention de tracts gaullistes. Il n’était membre d’aucune organisation de Résistance.
Incarcéré à la prison militaire du Cherche-Midi à Paris (VIe arr.), il comparut le 14 novembre 1942 devant le tribunal de la Feldkommandantur 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) et fut condamné à mort pour « intelligence avec l’ennemi par détention de tracts gaullistes ». Fernand de Brinon, représentant du gouvernement de Vichy à Paris, intervint sans succès auprès des autorités allemandes pour que la peine de mort soit commuée en détention. Louis Labonne fut passé par les armes le 24 novembre 1942 au Mont-Valérien.
Son inhumation eut lieu dans le carré des corps restitués au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Une rue de Viry-Châtillon porte son nom.
Sources

SOURCES : Arch. PPo. 1W 0229 (communiquées par Gilles Morin). – DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Corrèze. – Site Internet Mémoire des Hommes. – État civil.

Daniel Grason

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