Né le 29 janvier 1920 à Marolles (Oise), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; charcutier ; résistant FTPF d’Eure-et-Loir.

Fils de Jean Camille Dargent et de Marie Louise Morlet, ouvrière agricole, François Morlet fut reconnu par Jean Camille Dargent le 30 janvier 1924 en mairie du XVIII arr. de Paris. Il était domicilié à Illiers (Eure-et-Loir), où il s’était marié le 12 octobre 1940 avec Andrée Jeanne Roucheray. Charcutier ou manœuvre, il se maria en octobre 1940 à Illiers et eut deux enfants nés en 1940 et 1942. Il s’évada après trois mois de travail en Allemagne et rejoignit alors la Résistance. Il fut arrêté par les autorités d’occupation pour sabotage et comme réfractaire le 17 novembre 1943 à Chartres (Eure-et-Loir) déplacé à Fresnes. Interné à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Paris le 15 mars 1944 et fusillé le 30 mars au Mont-Valérien parmi trente et un résistants d’Eure-et-Loir.Voir André Gillet.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Illiers-Combray et sur la Cloche commémorative du Mont-Valérien.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. — SHD, département Terre, 13 P 108 (unités FFI homologués Unité combattante en Eure-et-Loir). — Site Internet de l’Association de Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir ARMREL.— Abel Le Boy, "Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944", publié comme supplément au Bulletin de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, n°85, Juillet, Août, Septembre 2005, Mémoires XXXIV-I. — MemorialGenweb. — État civil.

Jean-Pierre Besse

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