Né le 16 octobre 1922 à Couloutre (Nièvre), fusillé le 20 mai 1944 à Bourges (Cher) ; secrétaire ; résistant FTPF.

Fils de Léopold Roy, charbonnier puis ouvrier d’usine, et de Marguerite, Simone Séron, couturière puis ménagère, Gaston Roy, secrétaire dans une usine de produits chimiques, célibataire, habitait Clamecy (Nièvre).
Il quitta son domicile le 2 juin 1943 pour aller se placer discrètement dans une ferme de Marseilles-les-Aubigny afin d’échapper au STO.
Résistant dans le deuxième maquis de Gron (Cher) en septembre 1943, il participait au maquis de Donzy, à Jouet-sur-l’Aubois, quand il fut arrêté par les gendarmes de Jouet-sur-l’Aubois le 13 décembre 1943. Les chefs d’accusation étaient : « attaque à l’hôpital de Nevers en novembre 1943 pour libérer des FTP des mains de la police allemande, actions de sabotage, déraillements de trains, aide aux réfractaires ». Emprisonné à Bourges, il y fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 776 le 10 mai 1944 et fusillé le 20 mai sur le site de Montifaut, dans l’enceinte du polygone de Bourges. Son corps fit parti des treize cadavres exhumés dans un terrain vague des Bigarelles, au lieu dit Montifaut. Le 16 février 1945, ses parents identifièrent le cadavre n°1 "taille 1 m 65, cheveux chatain foncé". Le corps fut inhumé au cimetière Saint-Lazare.
Le cas de deux fusillés du même jour, Alexandre Moreau et Pierre Martinet, arrêtés dans le même secteur du Cher, la vallée de l’Aubois, semble lié.
Voir aussi Bernard Cléry, fusillé le 13 mai 1944.
Son nom figure sur le monument de Marseilles-les-Aubigny, sur la liste des morts du bataillon de Roland Champenier.
Un panneau sur la RN 142, inauguré le 6 septembre 2012, commémore l’exécution de quarante et une personnes , d’avril 1942 à juillet 1944, dans l’enceinte du polygone.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Cher, 1 W 362. — Pierre Demongeot Les Francs-tireurs et partisans de la Nièvre et du Cher, 1975. – Notes Maurice Renaudat.

Annie Pennetier

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