Né le 4 février 1913 à Pau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), fusillé le 28 décembre 1943 à Toulouse (Haute-Garonne) ; employé à l’octroi à la mairie de Pau ; résistant ; membre de l’Armée secrète (AS).

Henri Fraisse
Henri Fraisse
Henri Fraisse était le fils d’un peintre et d’une ménagère. Il se maria à Pau en août 1935 avec Marie-Thérèse Estrade. Le couple n’avait pas d’enfant. Henri Fraisse était domicilié rue du Maréchal-Joffre à Pau et était employé à l’octroi de cette ville. Sur son acte de décès, il est porté comme dessinateur.
Il participa à la Résistance. Incorporé au groupe franc Ramena à partir de janvier 1943, il fut d’abord chargé de la distribution de tracts et de journaux clandestins puis de recruter des patriotes susceptibles d’être incorporés dans une unité combattante. Il était membre de l’AS.
Il fut arrêté le 3 octobre 1943 par la Feldgendarmerie au café-restaurant L’As de trèfle à Pau en compagnie d’Henri Lacabanne, employé au Crédit lyonnais.
Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de la FK secteur sud le 2 décembre 1944 pour « intelligence avec l’ennemi ».
Lorsque son corps fut retrouvé dans le charnier de Bordelongue, il reçut le no 7.
Henri Fraisse fut homologué, à titre posthume, lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en octobre 1945 avec prise de rang le 1er décembre 1943. Le statut d’Interné Résistant lui fut accordé en 1965.
Il y a à Pau une rue Fraisse-et-Lacabanne. Son nom est inscrit sur la plaque du monument érigé sur les lieux du charnier de Bordelongue à Toulouse.
Voir :Toulouse, prison Saint-Michel et charnier de Bordelongue (9 novembre 1943-18 avril 1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, dossier 21P254556. – État civil. — Notes d’André Balent.

Jean-Pierre Besse

Version imprimable