HAINAUT Émile, Louis
Né le 13 mars 1910 à Liévin (Pas-de-Calais), fusillé le 28 juin 1944 à Beauvais (Oise) ; monteur en bronze ; résistant FTPF dans l’Oise.
Émile Hainaut était le fils d’un employé et d’une ménagère. Monteur en bronze avant la guerre, il était domicilié à Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis) où il se maria le 30 décembre 1931 avec Gilberte Baudouin dont il divorça par la suite.
Il s’installa pendant l’Occupation à Haudivillers (Oise) où sa sœur, Jeanne, et son beau frère Louis Allou étaient aussi venus s’installer. Ils étaient des militants communistes, eux aussi domiciliés avant guerre à Romainville. Ils furent à l’origine d’un petit groupe de résistants rattachés aux FTP qui réalisa dans le secteur plusieurs actions.
En juin 1944, Émile Hainaut et un de ses camarades furent chargés d’interrompre la circulation des transports ferroviaires entre Paris et Gisors au niveau de Lavilletertre (Oise). Un convoi de chenillettes dérailla. Mais sur le chemin du retour les deux hommes furent surpris par deux patrouilles allemandes à la hauteur du no 3, Grande-Rue à Lavilletertre. Émile Hainaut, arrêté pour « activité de franc-tireur » et grièvement blessé, fut soigné par les frères de Saint-Jean-de-Dieu puis transporté par les Allemands à Beauvais.
Son corps fut découvert le 9 septembre à la caserne Agel à Beauvais. On a longtemps cru qu’il était mort sous la torture. L’acte de décès signale que la mort paraissait « remonter au 16 août dernier ». En réalité, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Beauvais (FK 638) le 28 juin et fusillé le même jour.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’ Haudivillers.
Il s’installa pendant l’Occupation à Haudivillers (Oise) où sa sœur, Jeanne, et son beau frère Louis Allou étaient aussi venus s’installer. Ils étaient des militants communistes, eux aussi domiciliés avant guerre à Romainville. Ils furent à l’origine d’un petit groupe de résistants rattachés aux FTP qui réalisa dans le secteur plusieurs actions.
En juin 1944, Émile Hainaut et un de ses camarades furent chargés d’interrompre la circulation des transports ferroviaires entre Paris et Gisors au niveau de Lavilletertre (Oise). Un convoi de chenillettes dérailla. Mais sur le chemin du retour les deux hommes furent surpris par deux patrouilles allemandes à la hauteur du no 3, Grande-Rue à Lavilletertre. Émile Hainaut, arrêté pour « activité de franc-tireur » et grièvement blessé, fut soigné par les frères de Saint-Jean-de-Dieu puis transporté par les Allemands à Beauvais.
Son corps fut découvert le 9 septembre à la caserne Agel à Beauvais. On a longtemps cru qu’il était mort sous la torture. L’acte de décès signale que la mort paraissait « remonter au 16 août dernier ». En réalité, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Beauvais (FK 638) le 28 juin et fusillé le même jour.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’ Haudivillers.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, 21P 257544. – Claude Larosière, « Lavilletertre à travers les siècles », Cahiers de la SHGBE, no 5, 2003. – Arch. privées Jean-Pierre Besse. – État civil.
Jean-Pierre Besse