Né le 25 janvier 1906 à Lyon (VIe arr., Rhône), fusillé le 13 novembre 1943 à la Doua, commune de Villeurbanne (Rhône) ; ouvrier fondeur ; résistant FTPF.

Louis Houzet était le fils de Nicolas, Benoît, Honoré, apprêteur, et Marie Chambinaud, couturière, qui se marièrent à Lyon (VIe arr.) en novembre 1906. La famille Houzet habita rue Notre-Dame à Lyon (VIe arr.) puis 326 rue Paul-Bert à Lyon (IIIe arr.). En 1925, Louis Houzet était maître d’hôtel.
Engagé volontaire, le 12 novembre 1925, dans le 23e escadron du train des équipages, il rejoignit son escadron au Maroc le 20 novembre 1925. Le 9 janvier 1926, il fut réformé à cause d’une othorrée et fut maintenu réformé définitif en 1940. Louis Houzet épousa Henriette Rosalie Plançon à Villeurbanne (Rhône) en novembre 1926. Fondeur d’aluminium, il était père d’un enfant et demeurait avec sa famille à Lancié (Rhône). Dans la clandestinité, il était domicilié 21 rue de la République (IIe arr.) à Lyon et à l’hôtel Chatagnon, 39 rue Claude-Delaroa, à Saint-Étienne (Loire).
Selon le certificat du 2 décembre 1949 délivré par le général commandant la 8e région militaire, Louis Houzet servit « dans les FFI au secteur groupe ville Francs-tireurs et partisans français (FTPF)-Loire du 15 janvier 1943 au 18 octobre 1943 ». Il fut considéré comme interné de la Résistance du 18 octobre 1943 au 13 novembre 1943. La police allemande l’arrêta début octobre 1943 (le 4 ou le 9) à Saint-Étienne. Il fut interné à la caserne Grouchy (Saint-Étienne) puis à la prison Montluc (Lyon, Rhône). Le 3 novembre 1943, le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon condamna à mort Louis Marcel Houzet, Paul Ponchon, René Garnier, Louis Granjon et Louis Ricard pour avoir appartenu à un groupe de terroristes et commis de nombreux actes de sabotages à Saint-Étienne et ses environs. Les Allemands le fusillèrent avec ses compagnons le 13 novembre 1943 sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône). Enterré dans le charnier de la Doua, son corps fut retrouvé le 27 septembre 1945. Il fut homologué à titre posthume sous-lieutenant FFI. Son épouse après-guerre habita Les Lilas (Seine-Saint-Denis). Son nom figure sur le monument aux morts de Lancié.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 3808W688, 3335W22, 3335W16, 1Rp2016. – DAVCC, 21P 51577. – ANACR de la Loire, Mémorial de la Résistance, Loire, 1992. – État civil.

Jean-Pierre Besse, Jean-Sébastien Chorin

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