Né le 13 avril 1906 à Salins-les-Bains (Jura), fusillé le 13 juillet 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; mécanicien ; résistant, membre du réseau Jove.

Fils d’un préposé des lits militaires, Louis Lagarrigue se maria à Caudéran (Gironde) en avril 1928 avec Marie Flajeolet.
Domicilié à Caudéran, il participa à la résistance au sein du réseau Jove, rattaché à l’Intelligence Service (IS) et dont le responsable de l’antenne bordelaise était Robert Jacob. Il fut homologué membre des réseaux de la France combattante comme chargé de mission 1re classe, assimilé au grade de capitaine.
En avril 1942, l’Abwehr démantela le groupe bordelais. Le 21 avril, Pierre Crassat fut arrêté, d’autres suivirent dont Robert Jacob.
Louis Lagarrigue fut porté disparu le 30 avril 1942 pour ses chefs et sa famille ; il avait été en fait arrêté par les autorités allemandes pour « espionnage ». Interné au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde), Louis Lagarrigue fut condamné à mort par le tribunal militaire (FK 529) de Bordeaux le 6 juillet 1942 avant d’être fusillé à Souge le 13 juillet 1942.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, dossier 21P 68 532. – René Terrisse, Bordeaux 1940-1944, Paris, Perrin, 1993. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit.

Jean-Pierre Besse

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