Né le 17 décembre 1899 à Fals (Lot-et-Garonne), fusillé le 5 janvier 1944 à Toulouse (Haute-Garonne) ; cultivateur ; résistant du Lot-et-Garonne, membre du Corps franc Pommiès (ORA).

Fils de cultivateur, Noël Pujos se maria dans sa commune natale en février 1922, il était alors lui-même cultivateur et son épouse, Jeanne Carcuat, sans profession. Il était père d’un enfant.
Entré dans la Résistance en décembre 1942 au sein du Corps francs Pommiès, il était chef du bataillon Estreguil lors de son arrestation.
Il participa au parachutage de Puymirol (Lot-et-Garonne), stocka des armes et fut arrêté le 17 octobre 1943 par la Sipo-SD d’Agen (Lot-et-Garonne) pour « activité de franc-tireur, activité en faveur de l’ennemi, détention d’armes de guerre ». Il fut interné à la prison d’Agen, puis à celle de Saint-Michel à Toulouse.
Il fut homologué à titre posthume lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Condamné à mort, le 4 décembre 1943 4 janvier 1944 , par le tribunal militaire allemand pour le Sud de la France à Toulouse, il a été fusillé le 5 janvier 1944 à la prison Saint-Michel de Toulouse avec huit autres lot-et-garonnais (Voir Couderc Ernest).
Son corps fut retrouvé en septembre 1944 dans le charnier de Bordelongue (Toulouse, Haute-Garonne) où furent enterrés vingt-huit résistants exécutés entre novembre 1943 et avril 1944 ). Son nom ainsi que ceux des autres fusillés de Bordelongue figure sur la stèle érigée sur l’emplacement du charnier.
Il fut homologué à titre posthume lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Voir : Toulouse, prison Saint-Michel et charnier de Bordelongue (9 novembre 1943-18 avril 1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, dossier 21P 137805 (Notes de Thomas Pouty]. — État civil.— Notes d’ d’André Balent.

Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu

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