JOORIS Pierre, Marie, Charles, Joseph, Oscvar, Ghislain [dit LUNCK Jacques]
Né le 16 mai 1909 à Ixelles (Belgique), fusillé le 5 novembre 1943 à Arras (Pas-de-Calais) sous le nom de Jacques Luncq (d’où l’attribution de l’état civil de l’alias) ; avocat ; résistant du réseau Zéro France.
Fils d’une famille nombreuse d’origine brugeoise, Pierre Jooris fit ses études à Bruxelles. Il s’inscrivit au barreau de la capitale en 1940. Replié en France, il tenta sans succès de rejoindre la Grande-Bretagne par Gibraltar. Il arriva finalement à Dakar, réussit à s’échapper d’un cargo et s’installa à Alger. En mars 1942, il rejoignit Londres.
Pris en main par l’autiorité belgo-britannique de la Sûreté belge, il fut parachuté dans la région de Sedan le 25 août 1942 pour rejoindre le réseau Zéro France. Gérard Kaisin lui confia le secteur d’Arras. Un de ses adjoints en état d’arrestation le désigna sous son nom d’emprunt Jacques Luncq.
Arrêté le 7 janvier 1943, il se fit passer pour un jeune français d’Algérie. La police le considéra comme un opérateur radio. Après dix mois d’interrogatoire à la prison de Loos pendant lesquels il déclara avoir agi seul, il fut transféré à la prison d’Arras.
Pierre Jooris et son adjoint Ferdinand François, arrêtés avec deux autres nordistes du même réseau, furent accusés par l’Oberfeldkommandant de renseigner l’ennemi et de détention d’armes. Ils furent condamnés à mort le 8 octobre 1943 par l’OFK 670 d’Arras.
Ils furent fusillés ensemble le 5 novembre 1943 à 16 h 38 dans les fossés de la citadelle d’Arras.Il avait quitté sa cellule en souriant et en déclarant à travers les judas de ses compagnons d’incarcération : "Je déménage".
Pierre Jooris fut exécuté sous le nom de Jacques Lunck, le tribunal n’ayant pas pu découvrir sa véritable identité.
A Arras, il a été inhumé dans le carré des soldats belges et son nom est gravé sur la plaque commémorative Place des Héros, devant la mairie - " Arras à ses fusillés - Résistance Française 1940-1944. "
Pris en main par l’autiorité belgo-britannique de la Sûreté belge, il fut parachuté dans la région de Sedan le 25 août 1942 pour rejoindre le réseau Zéro France. Gérard Kaisin lui confia le secteur d’Arras. Un de ses adjoints en état d’arrestation le désigna sous son nom d’emprunt Jacques Luncq.
Arrêté le 7 janvier 1943, il se fit passer pour un jeune français d’Algérie. La police le considéra comme un opérateur radio. Après dix mois d’interrogatoire à la prison de Loos pendant lesquels il déclara avoir agi seul, il fut transféré à la prison d’Arras.
Pierre Jooris et son adjoint Ferdinand François, arrêtés avec deux autres nordistes du même réseau, furent accusés par l’Oberfeldkommandant de renseigner l’ennemi et de détention d’armes. Ils furent condamnés à mort le 8 octobre 1943 par l’OFK 670 d’Arras.
Ils furent fusillés ensemble le 5 novembre 1943 à 16 h 38 dans les fossés de la citadelle d’Arras.Il avait quitté sa cellule en souriant et en déclarant à travers les judas de ses compagnons d’incarcération : "Je déménage".
Pierre Jooris fut exécuté sous le nom de Jacques Lunck, le tribunal n’ayant pas pu découvrir sa véritable identité.
A Arras, il a été inhumé dans le carré des soldats belges et son nom est gravé sur la plaque commémorative Place des Héros, devant la mairie - " Arras à ses fusillés - Résistance Française 1940-1944. "
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, 51J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit. – État civil. — Biographie nationale publiée par l’Académie royale, tome 41, supplément tome XIII (fascicule 1), Bruxelles, 1979. — MémorialGenWeb.
Christian Lescureux
