Né le 17 février 1923 à Pronville (Pas-de-Calais), fusillé le 21 juillet 1944 à Arras (Pas-de-Calais) ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant, membre des FTPF.

Fils d’Émile et de Lucie Terlier, Camille Caron était célibataire et domicilié à Billy-Montigny (Pas-de-Calais), 28 rue Saint-Étienne.
Il participa au sabotage des machines des mines de Courrières dans la nuit du 9 au 10 avril 1944 et au coup de main contre le camp de prisonniers russes de Beaumont-en-Artois le 21 avril 1944.
Camille Caron fut arrêté le 30 avril 1944 par les autorités allemandes à Billy-Montigny pour « vol qualifié, agression contre soldats allemands, détention d’armes ».
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand OFK 670 d’Arras le 4 juillet 1944, Camille Caron a été fusillé le 21 juillet 1944 à 19 h 44, à la même heure que cinq autres résistants dont Jean Jaunik.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, 51 J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, Éd. Sociales, Paris, 1977, p. 282. – Mémorial des fusillés d’Arras.

Christian Lescureux, Delphine Leneveu

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