BESSON Paul
Né le 3 septembre 1902 à Bourges (Cher), fusillé le 13 novembre 1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; ingénieur ; résistant au sein du réseau Jean-Marie Buckmaster.
L’ingénieur Paul Besson fut nommé à l’usine d’électricité et de gaz de Trouville-sur-Mer (Calvados) au printemps 1943.
Par l’intermédiaire de l’un de ses adjoints, il entra bientôt au réseau Buckmaster « Jean-Marie », dont il ne tarda pas à devenir le chef pour le secteur de la Côte fleurie. Profitant d’un laissez-passer, il accumula les renseignements sur les défenses allemandes. Parallèlement, il donna à ses hommes une instruction militaire en vue du débarquement. Mais, à l’automne 1943, le réseau fut démantelé par une rafle ou par l’infiltration d’un agent double (selon les sources).
Arrêté à Trouville-sur-Mer le 1er octobre 1943 par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur et aide à l’ennemi », Paul Besson fut interné à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Rouen (FK 517), Paul Besson a été fusillé au stand de tir du Madrillet, le 13 novembre 1943, en même temps que François-Xavier de Maistre, Robert Martin*, Albert Manuel, Maurice Fromont et René Capron.
Lieu d’exécution et de mémoire : Stand de tir du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Maritime)
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit. – Jean Moisy, Paul Besson, chef de la résistance officielle du canton pendant le printemps et l’été 1943, Athéna sur la Touques, juin-septembre 1994, no 120-121, p. 61-62. – Notes Christian Langeois. – Gérard Van Caenegen, Au nom de la liberté. Ou hommage à Paul Besson, Retrouvons la mémoire no 4. CMCAS de Caen.
Jean Quellien