Né le 12 mai 1907 à Garat (Charente), fusillé le 15 janvier 1944 au camp de la Braconne, commune de Brie (Charente) ; monteur de lignes au PTT ; résistant Front national en Charente.

Fils d’un boulanger, Raymond Corbiat épousa Thérèse Bourdy à Sers (Charente) le 15 septembre 1931. Domicilié boulevard d’Orfont, devenu boulevard René-Chabasse, le couple eut deux enfants. Raymond Corbiat était pensionné militaire pour une blessure reçue pendant la guerre du Rif.
Il fut arrêté par la police française le 1er octobre 1943, vers 18 heures, en gare d’Angoulême (Charente) à l’arrivée de l’omnibus venant de Bordeaux (Gironde). Il aurait été détenteur d’armes et de plaquettes incendiaires. Peu avant, vers 13 heures, la section de police politique de Bordeaux avait arrêté à Angoulême Amédée Berque, responsable départemental du Front national ou des FTP – arrestation à l’origine de celle de Corbiat qui aurait été le responsable départemental adjoint du Front national auquel il appartenait depuis décembre 1942. Pierre Camus fut, lui, maintenu en état d’arrestation.
Raymond Corbiat fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 887 le 6 janvier 1944 et fusillé le 15 janvier en compagnie de Pierre Camus et Amédée Berque.
En 1952, son épouse habitait Angoulême ; elle est décédée à la fin décembre 2009.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, dictionnaire historique, Le Croît vif, 2004. — MémorialGenWeb.

Jean-Pierre Besse

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