DEBERNARDI Georges, Victor, Charles
Né le 28 juin 1891 à Paris (IIIe arr.), fusillé le 18 mars 1944 à Chamarandes (Haute-Marne) ; directeur d’usine à gaz ; résistant, membre de l’Organisation civile et militaire (OCM) de Haute-Marne.
Après avoir fait ses études à Paris, Georges Debernadi fut mobilisé et pendant la première guerre mondiale il obtint, en tant que lieutenant aviateur, sept citations. Il était titulaire de la Légion d’honneur.
Il fut nommé directeur de la Société des usines à gaz du Nord à Chaumont (Haute-Marne) puis devint ensuite juge au tribunal de commerce de la ville. Il était marié.
Résistant au sein de l’OCM, il s’occupait de parachutages, de sabotages et d’évasions de prisonniers de guerre. Il fut investi par le commandant Berger, chef départemental de l’Armée secrète à Dijon, des fonctions de chef départemental de l’Armée secrète AS pour la Haute-Marne. Il était également chef départemental de l’OCM.
Son groupe en relation avec les maquis des environs de Chaumont fut repéré par la Gestapo, s’en suivirent des arrestations de résistants OCM et FTP, à partir du 15 janvier 1944.
Il fut arrêté le 21 janvier 1944 à Chaumont par la Sipo-SD avec neuf de ses camarades et interné pour « activité de franc-tireur ».
Le 8 mars 1944, le tribunal militaire allemand de Chaumont (FK 769) le condamna à mort, peine prononcée pour seize prévenus, quatre furent déportés, onze furent exécutés. Le curé Desprez avait suscitée une pétition auprès de la population, mais en vain.
Georges Debernadi a été fusillé le 18 mars 1944 à 7 h 30 sur le terrain militaire de La Vendue, Chamarandes-Chaumont.
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué lieutenant FFI.
A Chaumont, son nom est gravé sur le monument aux morts et sur les plaques commémoratives de la mairie, des victimes 1939-1945 et sur celle de l’EDF.
Chaque année, le 18 mars, une cérémonie commémorative rend hommage aux victimes.
Il fut nommé directeur de la Société des usines à gaz du Nord à Chaumont (Haute-Marne) puis devint ensuite juge au tribunal de commerce de la ville. Il était marié.
Résistant au sein de l’OCM, il s’occupait de parachutages, de sabotages et d’évasions de prisonniers de guerre. Il fut investi par le commandant Berger, chef départemental de l’Armée secrète à Dijon, des fonctions de chef départemental de l’Armée secrète AS pour la Haute-Marne. Il était également chef départemental de l’OCM.
Son groupe en relation avec les maquis des environs de Chaumont fut repéré par la Gestapo, s’en suivirent des arrestations de résistants OCM et FTP, à partir du 15 janvier 1944.
Il fut arrêté le 21 janvier 1944 à Chaumont par la Sipo-SD avec neuf de ses camarades et interné pour « activité de franc-tireur ».
Le 8 mars 1944, le tribunal militaire allemand de Chaumont (FK 769) le condamna à mort, peine prononcée pour seize prévenus, quatre furent déportés, onze furent exécutés. Le curé Desprez avait suscitée une pétition auprès de la population, mais en vain.
Georges Debernadi a été fusillé le 18 mars 1944 à 7 h 30 sur le terrain militaire de La Vendue, Chamarandes-Chaumont.
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué lieutenant FFI.
A Chaumont, son nom est gravé sur le monument aux morts et sur les plaques commémoratives de la mairie, des victimes 1939-1945 et sur celle de l’EDF.
Chaque année, le 18 mars, une cérémonie commémorative rend hommage aux victimes.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 5, liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). — Marie-Claude Simonnet, AERI Haute-Marne. — MémorialGenweb.
Delphine Leneveu, Annie Pennetier
