Né le 19 juillet 1924 à Berville (Calvados), fusillé le 13 novembre 1943 à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; résistant, membre du réseau Buckmaster Jean-Marie.

Domicilié à Trouville, le jeune René Capron entra dans la Résistance en 1943 au sein du réseau Buckmaster Jean-Marie. Avec son inséparable ami Henri Dobert, il prit part à de nombreux coups de main, comme l’exécution d’un collaborateur de Touques à Vauville, la tentative de sabotage de l’usine Nobel d’Ablon et l’attentat contre Louis Laplanche, de Trouville, chef local du RNP et agent des Allemands, le 4 septembre 1943. Les deux hommes furent arrêtés peu après par les autorités allemandes, mais parvinrent à s’échapper le lendemain en abattant le policier chargé de les garder.
Recueillis par Gaétane Bouffay, ils partirent pour Paris. Suite à l’arrestation d’autres membres du réseau, ils furent appréhendés au début du mois de novembre dans un immeuble avenue du Président-Wilson, à proximité du métro Iéna, fin octobre 1943.
Conduits à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), les deux hommes furent condamnés à mort par le tribunal militaire de Rouen (FK 517).
René Capron a été fusillé le 13 novembre 1943 au stand de tir du Madrillet.
Lieu d’exécution et de mémoire : Stand de tir du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Maritime)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit. – Notes Jean-Paul Nicolas.

Jean Quellien

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