Né le 30 avril 1914 à Belfort (Territoire-de-Belfort), fusillé le 26 février 1944 après condamnation à la citadelle de Besançon (Doubs) ; enrouleur ; résistant.

Fils de Lucien Boilletot, employé, et de Jeanne Huve, André Boilletot s’était marié le 28 novembre 1936 avec Aimée Braün et n’avait pas d’enfants. Il était membre du réseau César Buckmaster depuis mars 1943. Arrêté le 28 janvier 1944 pendant une mission de transmission, il fut accusé par les autorités allemandes de « terrorisme, exécution d’un individu réputé comme collaborateur ». Le tribunal militaire allemand FK 560 de Besançon le condamna à mort le 15 février 1944 ; il a été fusillé dans la citadelle de Besançon.
Son nom figure sur le monument de la Libération, sur le monument commémoratif de la Citadelle, à Besançon (Doubs).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, BVIII 5 (Notes Thomas Pouty). – État civil.

Annie Pennetier

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