Né le 13 juin 1901 à Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne), mort en action le 1er août 1944 à Sassenage (Isère)  ; écrivain, essayiste, critique et journaliste, secrétaire de rédaction au Navire d’Argent et à Europe, docteur ès lettres  ; résistant, capitaine de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de L’Intérieur et interné résistant (D.I.R.).

Jean Prévost
Jean Prévost
Fils d’Henry Prévost né en 1871, directeur d’école primaire supérieure et d’Anne-Marie Dupont née en 1872, institutrice, Jean Prévost a passé son enfance au pays de Caux, à Montivilliers, où ses parents avaient été nommés en 1907. Interne au lycée de Rouen à partir de 1911, il a séjourné deux mois à Coblence pour y apprendre l’allemand en 1913. Le boursier suivit le parcours des meilleurs élèves de la IIIe République  : khâgne au lycée Henri-IV avec Alain pour professeur de philosophie avant d’intégrer l’École Normale supérieure de la rue d’Ulm en 1919 et fréquenter l’École des Langues orientales. Il adhéra aux Étudiants socialistes révolutionnaires et participa à la manifestation à la mémoire de Jaurès du 6 avril 1919 où il fut arrêté, accusé de menées anarchistes et de provocation avant d’obtenir un non-lieu. Il renonça à passer l’agrégation et organise une campagne électorale à Châteauroux en 1924 pour un candidat du Cartel des gauches.
Jean Prévost choisit rapidement de vivre de sa plume. Écrivain et journaliste, il fit paraître trente livres en vingt ans et rédigea plus d’un millier d’articles. Il se tourna d’abord vers les revues  : Jacques Rivière publia son premier texte, Journée du pugiliste dans La NRF de mars 1924, qui inaugura une série de 282 contributions jusqu’en 1940. Jean Prévost demeura un auteur estampillé Gallimard : ses deux premiers livres, parus en 1925, sont Plaisirs des sports, essais sur le corps humain qui abordait un sujet neuf et Tentative de solitude qui précéda Brûlure de la prière, deux essais dans lesquels Prévost exposait le drame intime d’une conscience à la recherche d’un absolu intellectuel ou spirituel. Sa quête se poursuivit par un Essai sur l’introspection (1927), où il constata l’échec de cette dernière comme moyen de connaissance.
Ses gammes de critique littéraire s’effectuèrent dès octobre 1924, dans La Revue européenne où il chroniqua Paul Valéry, Marcel Proust et James Joyce.
Secrétaire de rédaction de l’éphémère Navire d’Argent, créé par Adrienne Monnier en 1925, il devint le parrain littéraire d’Antoine de Saint-Exupéry en publiant son premier texte, L’Aviateur, en avril 1926. Passeurs et découvreurs, Monnier et Prévost publiaient des débutants bientôt mondialement connus : Hemingway, Italo Svevo, James Joyce, T.S. Eliot, Rilke, Yeats... sans négliger le domaine français  : Paul Valéry, Valery Larbaud, Pierre Bost, Joseph Delteil, Jean Giraudoux, Blaise Cendrars, André Chamson... Dans la librairie d’Adrienne Monnier, La Maison des amis des livres, il rencontra Marcelle Auclair qu’il épousa le 22 avril 1926 à Hossegor (Landes) avec pour témoins de mariage Ramon Fernandez et François Mauriac. Le couple eut trois enfants  : Michel né en 1927, Françoise en 1929 et Alain en 1930. Il boxa aussi contre Hemingway qui se brisa le pouce contre sa tête.
À Europe, revue pacifiste, il donna en février 1926 un premier texte sur « La raison chez Romain Rolland  », puis sollicité par Albert Crémieux qui souhaitait le voir prendre « une part très active à la direction intellectuelle de la maison  », il fut nommé secrétaire de rédaction pour attirer les auteurs de sa génération et relancer le titre. En avril 1926, il inaugura la rubrique de critique cinématographique aux Nouvelles littéraires avant de se consacrer plus activement encore à La NRF où ses talents de normalien « généraliste  » étaient appréciés. Là, il aborda les domaines qui l’intéressaient : art, littérature, histoire, philosophie, théâtre, cinéma, architecture, en utilisant les différents genres à sa disposition  : critique, essais, articles, comptes-rendus, portraits, notes de lectures, recensions, chroniques et fit paraître nouvelles et romans en prépublication. Parmi ses études littéraires d’envergure, on relève « Sur une exégèse de Paul Valéry  », « Réfutation du pari de Pascal  », « La conscience créatrice chez Jules Romains  », « Les éléments du drame chez Paul Claudel  », « De Mauriac à son œuvre  », « L’esprit de Jean Giraudoux  », « Thibaudet humaniste  », « André Maurois  »...
Il se rendit en septembre 1926 aux Décades de Pontigny, consacrées à l’humanisme, où il fut ensuite régulièrement invité par Paul Desjardins.
Pacifiste, Jean Prévost eut toujours en aversion les idéologies, il se battit toujours afin de « défendre violemment des idées modérées, c’était ma formule...  » Influencé par l’enseignement d’Alain, il devint disciple en choisissant les Propos qui composaient Le Citoyen contre les pouvoirs (1926) et rédigea la préface où il prédisait « que la somme des influences qu’il aura exercées étonnera dans vingt ans  ». Il dicta aussi une Vie de Montaigne en deux jours, son « seul péché littéraire  ».
Rédigeant ses Mémoires à l’âge de vingt-sept ans, Dix-huitième année est un témoignage de sa jeunesse, celle de la génération de 1919, dans lequel on assiste à son éducation intellectuelle et politique, où perce sous l’adolescent révolté et désespéré l’homme en devenir  : le stendhalien, le socialiste et le pacifiste. En cette année 1929, sa dilection pour Henri Beyle prit la forme d’un ouvrage, Le Chemin de Stendhal, ébaucha des travaux à venir. Il fit aussi paraître un Eiffel, biographie illustrée de l’ingénieur et analyse de ses ouvrages d’art, et aussi Polymnie ou les arts mimiques dans lequel il écrivit sa fascination pour les acteurs du cinéma muet et en particulier pour Chaplin.
Après la sortie de son premier roman Les Frères Bouquinquant en 1930 qui rata le prix Goncourt, il partit effectuer deux années de lectorat à Cambridge. À l’étroit dans le journalisme pour lettrés, il s’orienta vers une presse à plus large diffusion. Il devint chef des informations à L’Intransigeant et signa les éditoriaux de juillet à septembre 1931. Dans Les Épicuriens français, trois vies exemplaires, il réunit ses études sur Hérault de Séchelles, Stendhal et Sainte-Beuve, où il « suit trois êtres sans foi, sans illusions, sans autres ressources que l’homme et que l’esprit dans leur chasse au bonheur  ». Avec Faire le point, le trentenaire « fixe une étape et mesure le chemin parcouru  », paie ses dettes intellectuelles et détaille ses projets. La revue de Louise Weiss, L’Europe nouvelle, accueilla ses articles en 1932, année où sortirent Rachel, un roman, et Histoire de France depuis la guerre, un essai qui traite de l’expérience inédite de l’après-guerre avec ses crises qu’il cherchait à comprendre.
Il donna aux Annales politiques et littéraires deux reportages dans la même veine sur « Les Anglais devant la crise  » en 1931 et une série d’interviews, « Conversations espagnoles  » avec les personnalités du gouvernement républicain espagnol en 1932.
Jean Prévost fut sollicité par Emmanuel Berl dès les débuts de l’hebdomadaire Marianne qui publia soixante-dix articles jusqu’en 1939  : portraits d’écrivains contemporains, critique cinéma et théâtrale, actualité littéraire, mais aussi reportages sur « L’Angleterre existe  » en 1935 et « Aux bords du Rhin  » en mars 1936 pour rendre compte in situ de l’actualité la plus immédiate.
Cofondateur de l’hebdomadaire Pamphlet dont le premier numéro paraît le 3 février 1933, Jean Prévost y pratiqua un journalisme d’opinion, critique et de combat et y révéla sa pensée politique tout au long des quatre-vingt-douze articles qu’il écrivit. Au-delà de son pacifisme et de son antimilitarisme, il tenta de renouveler l’inspiration démocratique face aux ennemis de la République en 1933-34, restant lucide et indépendant vis-à-vis des idéologies. Le 6 Février 1934 mit fin à cette aventure. Dans « Ni peur ni haine  », un article prémonitoire du 24 mars 1933, il écrivait : « J’aime encore les Allemands... Je ne serai pas tué par ceux-là que j’admire, et je ne risque guère de me tromper sur eux. Celui-là même qui veut me tuer, qui fond des armes en ce moment en quelque cave, et s’apprête peut-être à passer le Rhin, j’ai encore le droit et le devoir de lui pardonner, de ne voir en lui qu’un aveuglé et qu’un insensé.  » La parution s’arrête le 16 mars 1934 après cinquante numéros. Parallèlement, sur la même période exactement, il devint le critique littéraire de Notre Temps, à l’époque où le titre de Jean Luchaire devenait quotidien, et publia cinquante articles sur la production littéraire du moment  : Malraux, Drieu, Mauriac, Morand, Valéry, Colette, Aymé, Romains, Giraudoux...
Après cet épisode de journalisme intensif, la littérature reprit le dessus avec le diptyque romanesque constitué par Le Sel sur la plaie (1934) et La Chasse du matin (1937) qui relatait l’ascension sociale de Dieudonné Crouzon, homme de presse conquérant la province avant de s’y faire élire député, revenir à Paris, fonder un journal et mourir dans son imprimerie, victime des factieux et des ligueurs de Février 1934, en défendant la liberté de penser.
Un recueil de dix nouvelles, Lucie-Paulette, parut en 1935, dont cinq avaient pour cadre le pays de Caux. Dans La Terre est aux hommes (1936), il se pencha en humaniste sur la question de l’expansion démographique et celle de l’immigration. Il préconisait le droit de vote aux élections municipales pour les étrangers installés à demeure.
Il contribua à La Revue des vivants épisodiquement de 1932 à 1935, de même qu’à La NRF, aux Nouvelles littéraires, à Paris-Soir et à Vendredi jusqu’à son départ pour les États-Unis où il séjourna de novembre 1937 à mai 1938 pour une tournée de conférences, titulaire du « Straus Travelling Fellowship  », d’où il tira une suite d’essais parus en volume  : Usonie. Esquisse de la civilisation américaine en 1939, et quelques reportages pour Vendredi. Il rédigea trois articles pour The Atlantic Monthly dont « Psychology of Propaganda  » en mai 1938.
Il se sépara de Marcelle Auclair en 1937, avant de divorcer en 1939. Fondatrice du magazine féminin Marie-Claire, elle lui demanda des articles sur l’éducation des enfants et l’éducation physique, thèmes repris dans Maîtrise de son corps et Nos enfants et nous, guides pratiques parus en 1938.
Officier de réserve, Jean Prévost fut mobilisé le 3 septembre 1939 au contrôle téléphonique du Havre.
Avec Apprendre seul. Guide de culture personnelle (avril 1940), Jean Prévost fournit un manuel pour autodidacte qui délivrait une conception humaniste de la culture  ; L’Amateur de poèmes, qui parut en même temps, est un recueil de poèmes traduits de diverses langues dans lequel figure La Femme adultère de Federico Garcia Lorca – que Jean Prévost fit découvrir aux Français dès 1935 dans la revue Mesures –, Robert Frost, Bertholt Brecht, Goethe, Hölderlin... Il se maria le 20 avril 1940 avec le docteur Claude Van Biéma à la mairie du VIIe arrondissement de Paris. Le 11 juin, il quitta le Havre bombardé pour Cherbourg avant d’être évacué par mer le 17 juin sur Casablanca. Démobilisé, il revint en métropole le 27 août, s’installa en zone libre, engagé à Paris-Soir replié à Lyon. Il publia L’Affaire Berthet en feuilleton du 10 janvier au 12 février 1942 avant de soutenir sa thèse de doctorat ès lettres à la Faculté de Lyon le 9 novembre 1942  : La Création chez Stendhal. Essai sur le métier d’écrire et la psychologie de l’écrivain, publiée dès le mois de juin 1942. En contact avec Aragon et Elsa Triolet, fondateurs des « Étoiles  », il fit partie du groupe qui publie le premier numéro des Étoiles en février 1943 en compagnie de Stanislas Fumet, Henry Malherbe, et Auguste Anglès. Jean Prévost contribua à Confluences, la revue littéraire de René Tavernier où il dirigea un numéro spécial (n°21-24), daté juin-septembre 1943, de 400 pages réunissant plus de 60 contributions sur Les Problèmes du roman.
Confident et ami de Pierre Dalloz, rédacteur de la note sur la possibilité d’utilisation militaire du Vercors, qui se transforma en projet Montagnards, il s’installa à Meylan puis à Coublevie près de Grenoble, en mai 1943, pour prendre une part active à l’organisation du maquis au sein du second « comité de combat  » du Vercors. Le 27 mai 1943, il reçut le Grand prix de Littérature de l’Académie française, doté de 20 000 francs. De juin 1943 à avril 1944, plus que faire de la résistance, Jean Prévost organisait et structurait la Résistance du Vercors : il voyageait pour des missions entre le Vercors, Grenoble, Lyon et Paris où il devint passeur et répartiteur de fonds, maintint les liaisons. Il renforça la cohésion entre les militaires de carrière et les civils de Franc-Tireur lors du rassemblement de Darbounouse les 10 et 11 août 1943. Il partit s’installer aux Valets (commune de Saint-Agnan-en-Vercors) avec sa femme et ses enfants en avril 1944, devint le 9 juin, lors de la mobilisation du Vercors, le capitaine Goderville et prit le commandement d’une compagnie composée d’une centaine d’hommes. Le 13 juin 1944, à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), elle repoussa une attaque allemande. Un autre assaut enfonça la ligne de défense française le 15 juin  : les résistants se replièrent et se reformèrent pour tenir les lignes de crêtes. Jean Prévost installa son PC dans la plaine d’Herbouilly afin de tenir un secteur exposé qui allait de Valchevrière au Pas de la Sambue. Il continua à travailler à son Baudelaire, essai sur l’inspiration et la création poétiques au bivouac sur une machine à écrire portative, livre publié après sa mort. Avec l’invasion allemande du 21 juillet, les maquisards se disloquèrent : il trouva refuge avec un petit groupe à la Grotte des Fées au-dessus du hameau de la Rivière. Le capitaine Goderville fut tué dans une embuscade au Pont-Charvet à Sassenage (Isère) le 1er août 1944 à sept heures du matin en compagnie de quatre autres officiers (André Jullien du Breuil, Alfred Leizer, Charles Loysel et Jean Veyrat) en tentant de rejoindre les maquis de l’Isère.
Le 3 août 1944, après le départ des Allemands, des habitants de Sassenage relevèrent les corps et les ramenèrent au village.
Les cinq corps anonymes numérotés et photographiés, ils furent inscrits sur les registres d’état civil de Sassenage puis inhumés dans le cimetière de la commune.
L’acte de décès n°21 du 3 août 1944 porte les indications suivantes : « Le 3 août 1944, à 9 heures, nous avons constaté au lieu-dit pont Charvet le décès d’un individu de sexe masculin, dont l’identité n’a pu être établie, dont la mort paraît remonter à deux jours, n°5 d’un groupe de cinq personnes. Signalement : âgé de trente-cinq ans environ, taille 1m70 environ, cheveux châtains, yeux bleus, nez moyen, visage large, corpulence très forte, cicatrice ancienne verticale de trois centimètres environ au sommet du front,manque deux canines supérieures, culotte courte toile kaki, veste genre blouson toile kaki, caleçon avec initiales B.E. entrelacées. »
Ce n’est que quelques jours plus tard qu’ils furent identifiés.
Un jugement du tribunal civil de Grenoble (Isère) en date du 22 janvier 1947, indiqua que cet acte de décès devait être attribué à Jean Prévost.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, capitaine des forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.)
Une stèle en mémoire des victimes du Pont-Charvet fut posée en 1948 grâce à une souscription lancée par Pierre Dalloz. Jean Prévost, seul écrivain de renom tué au maquis les armes à la main, est inhumé dans la tombe 33 de la nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte sur les lieux mêmes où il a livré bataille le 13 juin 1944. Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.


Voir : Pont Charvet, Sassenage
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Oeuvres

ŒUVRE  : Plaisirs des sports, essais sur le corps humain, Gallimard, 1925 ; La Table Ronde, 2003. – Tentative de solitude, Gallimard, 1925. – Brûlure de la prière, Gallimard, 1926. – La Pensée de Paul Valéry, Jo Fabre, 1926. – La Vie de Montaigne, Gallimard, 1926 ; Zulma, 1992 ; Livre de Poche, 1993. – Essai sur l’introspection, Au Sans Pareil, 1927. – Merlin, petites amours profanes, roman, Gallimard, 1927. – Le Chemin de Stendhal, Hartmann 1929. – Deux heures de mathématiques, Kra, 1929. – Dix-huitième année, Gallimard, 1929. – Eiffel, Rieder, 1929. – Polymnie ou les arts mimiques, Hazan, 1929. – Traité du débutant, Hazan, 1929 ; Le Passeur, 1996 ; Joseph K., 2011. – Les Frères Bouquinquant, roman, Gallimard, 1930 ; collection « L’Imaginaire », 1999. – Les Épicuriens français, Gallimard, 1931. – Faire le point, Champion, 1931. – Nous marchons sur la mer, Gallimard, 1931. – Histoire de France depuis la guerre, Rieder, 1932. – Rachel, roman, Gallimard, 1932. – Le Sel sur la plaie, roman, Gallimard, 1934 ; Zulma 1994 & 2009. – Lucie-Paulette, nouvelles, Gallimard, 1935. – La Terre est aux hommes, Gallimard, 1936. – La Chasse du matin, roman, Gallimard, 1937 ; Zulma 1994. – Maîtrise de son corps, Flammarion, 1938. – Nos enfants et nous, Flammarion, 1938. – Usonie, esquisse de la civilisation américaine, Gallimard, 1939. – L’Amateur de poèmes, Gallimard, 1940. – Apprendre seul, guide de culture personnelle, Flammarion, 1940. – L’Affaire Berthet, in Paris-Soir, 1942 ; La Thébaïde, 2014. – La Création chez Stendhal, essai sur le métier d’écrire et la psychologie de l’écrivain, Sagittaire, 1942 ; Mercure de France, 1951 ; Gallimard, 1996. – Essai sur les sources de Lamiel, Imprimeries Réunies, 1942. – Les Caractères, Albin Michel, 1948. – Philibert Delorme, Gallimard, 1948. – Baudelaire, essai sur l’inspiration et la création poétiques, Mercure de France, 1953 ; Zulma, 1997. – Derniers poèmes suivi de L’Amateur de poèmes, Gallimard, 1990. – Du côté de Goderville, nouvelles, Ed. des Falaises, 2001. – Marginalia, Rhumbs et autres, Léo Scheer., 2006. – Ni peur ni haine, articles de Pamphlet, Joseph K., 2011.

Introductions & préfaces : Alain, Le Citoyen contre les pouvoirs, Sagittaire, 1926. – Agrippa d’Aubigné, Sa Vie à ses enfants, Gallimard, 1928. – Giorgio Vassari, Sept vies d’artistes plus celle de l’auteur, Gallimard, 1932. – Ernest Hemingway, Le soleil se lève aussi, Gallimard, 1933. – Emmanuel de Las Cases, Le mémorial de Sainte-Hélène, Pléiade, Gallimard, 1935. – Daniel Defoe, Robinson Crusoë, Gallimard, 1939. – Direction de Problèmes du Roman, Confluences n°21-24, 1943. – Jules Vallès, L’Insurgé, Le Livre de Poche, 1964.

Traductions : Ricardo Güiraldes, Don Segundo Sombra, roman de la pampa, en collaboration avec Marcelle Auclair, Gallimard, 1931 ; Phébus, 1994. – Federico Garcia Lorca, La Femme adultère, Mesures, 1935, Gallimard, 1955. – Federico Garcia Lorca, Noces de sang, en collaboration avec Marcelle Auclair, Gallimard, 1946.

Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 490801 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 131830 et AC 21 P 651200 (à consulter) — Collectif, Hommage à Jean Prévost, Bibliothèque nationale de France, 1992. —Collectif, Jean Prévost aux avant-postes, Ed. Les Impressions nouvelles, 2006. —Marc Bertrand, L’Œuvre de Jean Prévost, University of California Press, 1968. — Emmanuel Bluteau, « Jean Prévost en 1943  : de la machine à écrire au Vercors, de l’intellectuel au clandestin  » in Aujourd’hui Jean Prévost, n° 14, 2013. — Pierre Dalloz, Vérités sur le drame du Vercors, Fernand Lanore, 1979  ; réédit. La Thébaïde, 2014. — Philippe Hanus et Gilles Vergnon, Résonances de la résistance en Vercors, L’Harmattan, 2008. — Jérôme Garcin, Pour Jean Prévost, Gallimard, 1994. — Lucien Lefebvre, « Jean Prévost et le pays de Caux  » in Montivilliers, hier, aujourd’hui, demain, n° 6, mars 1994. — Laure Murat, Passage de l’Odéon, Fayard, 2003. — Michel Prévost, Retrouver Jean Prévost, Presses universitaires de Grenoble, 2002. — Alain Prévost, Le Peuple impopulaire , Le Seuil, 1956  ; réédit. La Thébaïde 2011. — Gilles Vergnon, Le Vercors. Histoire et mémoire d’un maquis, Ed. de l’Atelier, 2002. — Odile Yelnik, Jean Prévost, portrait d’un homme, Fayard, 1979. — État civil

Archives
Fonds Jean Prévost. — Bibliothèque municipale de Grenoble, Fonds dauphinois, donation Marcelle Auclair. — Bibliothèque nationale de France, donation Bechmann. — Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.

Emmanuel Bluteau, Jean-Luc Marquer

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