Né le 21 juillet 1889 à Malansac (Morbihan), fusillé par condamnation le 29 mai 1942 à Angers (Maine-et-Loire) ; garagiste.

Fils de Julien Gicquel, carrier, et de Marie Dejours, cabaretière, Eugène Gicquel était marié à Fernande Boché. Il résidait dans la Grande-Rue à Préfailles (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).
Arrêté, suite à une dénonciation, à une date inconnue par les autorités allemandes pour « détention d’armes », Eugène Gicquel fut condamné en premier lieu par le tribunal à quinze ans de travaux forcés le 21 mai 1942. Amené à la prison du Pré-Pigeon d’Angers, le 26 mai 1942, il y fut enregistré à 23 h 30 sous le matricule no 628. Eugène Gicquel fut condamné à mort, en deuxième instance, par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 518 (Nantes) et exécuté derrière le stand de tir militaire de Belle-Beille à Angers, le 29 mai 1942 à 17 h 30.
Il fut inhumé immédiatement après au cimetière de l’Est à Angers (carré 4, rang 7, fosse 10).
Le 4 juin 1942, le maire le fit exhumer afin de procéder à son identification. Cette dernière fut facilitée car les services communaux étaient en possession de la carte d’identité de la victime, qui leur avait été transmise par la préfecture de Maine-et-Loire. Le docteur Henri Pasquier rapporta que la mort était due à « une série de plaies pénétrantes par balles siégeant au niveau du thorax et de l’abdomen et une plaie isolée à la région temporale droite ». Il fut exhumé en mars 1946 pour être rendu à sa famille.


Angers, champ de tir de Belle-Beille (Maine-et-Loire) 1944 –1944
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Maine-et-Loire, 181 J 50, 303 W 292. – Arch. mun. Angers : 4 H 103. – Acte de décès. – Registre des inhumations du cimetière d’Angers-Est. – Registre de la maison d’arrêt d’Angers, quartier allemand (p. 50-51). – État civil.

Bertrand Gogendeau, Delphine Leneveu

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