Né le 19 septembre 1919 à Barlin (Pas-de-Calais), fusillé comme otage le 14 avril 1942 à Lille (Nord) ; mineur à la fosse 7 des mines de Nœux ; secrétaire des Jeunesses communistes de Barlin ; résistant FTPF.

Fils d’Augustin et d’Adrienne Rulens, Léon Bailleux était célibataire et domicilié rue de la Justice à Barlin, lorsqu’éclata la Seconde Guerre mondiale. Alors militant communiste actif, Léon Bailleux occupait le poste de secrétaire des Jeunesses communistes de Barlin ; il fut arrêté une première fois pour « rébellion à agent de la force publique et outrages ». Sous l’Occupation, Léon Bailleux fut très vite recherché pour « menées communistes » et pour avoir activement participé à la grande grève des mineurs en mai-juin 1941. Le Parti communiste clandestin lui confia la responsabilité du secteur de Nœux. Léon Bailleux participa à plusieurs actes de sabotage dans la région de Drocourt et de Beaumont (Pas-de-Calais). En septembre 1941, peu après le vol de la dynamite à la poudrière de Beaumont, Louis Moison remit à Léon Bailleux un sac de 40 kg de dynamite à cacher. Cette marchandise fut découverte le 10 novembre 1941, lorsque la Feldgendarmerie de Béthune vint perquisitionner son domicile. Arrêté, Léon Bailleux a été fusillé comme otage en représailles aux attentats dans le bassin minier du Pas-de-Calais au fort du Vert-Galant, Wambrechies le 14 avril 1942.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Pas-de-Calais, M. 5022/2. – DAVCC, Caen.

Alain Petit

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