Né le 11 octobre 1914 à Coëx (Vendée), fusillé par condamnation le 13 février 1943 au terrain militaire du Bêle à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; soudeur ; militant communiste ; résistant FTPF ; Procès des 42.

Georges Barbeau
Georges Barbeau
Georges Barbeau était le fils d’un journalier agricole, Henri Alexandre Barbeau et d’une journalière Marie Louise Augustine Poirier
Mobilisé durant la guerre 1939-1940, Georges Barbeau fut fait prisonnier et envoyé en Allemagne avant d’être libéré. Revenu en Loire-Inférieure, il travaillait aux chantiers de l’Atlantique. Il fut membre de l’Organisation spéciale (OS) mise en place en Loire-Inférieure avant de faire partie du groupe des FTP nantais dirigé par Louis Le Paih. Arrêté par le Service de police anticommuniste (SPAC) à l’été 1942, il fut conduit à la prison Lafayette de Nantes et torturé. Jugé à partir du 15 janvier 1943 par le tribunal allemand FK 518 de cette ville qui lui reprochait au moins quatre sabotages et d’avoir caché de nombreuses armes, il fut condamné à mort avec trente-six autres résistants, le 28 janvier 1943. Lors du procès, il déclara avoir agi en patriote. Il a été fusillé au terrain militaire du Bêle de Nantes le 13 février 1943.
Il a été reconnu Mort pour la France le 19 février 1945.
Une rue de Rezé (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) porte son nom.
Son frère, Raymond Barbeau, né à Coëx le 31 juillet 1909, travaillait lui aussi aux chantiers de l’Atlantique. Il fut déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz puis transféré à Buchenwald. Il revint des camps. Après sa libération, il travailla comme garde barrière puis sur l’aéroport. Il mourut à Rezé le 12 février 1966.
Sources

SOURCES : Arch. Dép 44, 305 J 3 . — Le phare, janvier 1943. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990. – Renseignements fournis par la famille (Notes Jean-Pierre Besse). – Site Résistance 44 .— État civil.

Guy Haudebourg

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