LE CORRE Pierre, Marie
Né le 7 août 1904 au Cloître-Pleyben (Finistère), fusillé le 5 janvier 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mécanicien, fraiseur sur métaux ; militant communiste clandestin ; résistant du Front National de libération.
Pierre Le Corre fut arrêté le 17 septembre 1941 à Paris par la police française dans le cadre de l’affaire présentée par la préfecture de police comme « démantèlement d’un centre de propagande clandestine sur la région Paris-Ouest ». Il fut emprisonné à Paris à la Santé (XIVe arr.) et au Cherche-Midi (VIe arr.), et livré aux Allemands qui le déférèrent devant un tribunal militaire de la Wehrmacht (FK 758) à Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine).
Condamné à mort, Pierre Le Corre a été fusillé le 5 janvier 1942 au Mont-Valérien, ainsi que quatre de ses camarades arrêtés dans la même affaire : Émile Chrétien, Pierre Prual, Marcel Pointet et Gaston Dourdin.
Pierre Le Corre fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 5 janvier 1942 division 39, ligne 3, n°43.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée le 26 avril 1947, et il fut homologué Résistance intérieure française (RIF)
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien, et à Paray-Vieille-Poste sur le monument aux morts et sur le monument commémoratif "Aux Héros de la Résistance 1940-1945".
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
SOURCES : Arch. PPo. BA 1928, BA 2117. — Arch. Musée de la Résistance nationale.— Il existe deux dossiers Pierre Le Corre au RGASPI, Moscou, 495 270 4356 et 3362. — SHD Vincennes GR 16 P 350959 (nc). — MémorialGenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.
Claude Pennetier