Né le 8 avril 1920 à Brieux (Orne), fusillé le 14 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mécanicien ; résistant au sein des FTPF et membre du Front national.

Célibataire, Henri Papin était mécanicien au garage de René Préaux à Lisieux (Calvados). Comme son patron, il appartenait au Front national.
Pour échapper au Service du travail obligatoire (STO), il entra dans la clandestinité en fin 1942 et participa aux actions des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) dans le Pays d’Auge.
Il prit part au commando qui déroba des explosifs dans la carrière de Vignats et, peu après, à une tentative de sabotage sur la voie ferrée qui tourna mal. Contraint de prendre la fuite, Papin se réfugia à la briqueterie de Dozulé (Calvados) tenue par Henri Daudet. Mais la police française obtint l’adresse de cette « planque » en interrogeant un membre du groupe caché tombé entre ses mains.
Bien que caché dans la galerie d’un four, Henri Papin fut pris le 21 ou le 22 décembre 1942. Remis aux Allemands, il fut incarcéré à Fresnes, puis traduit avec une vingtaine de ses camarades, devant la cour martiale du Gross Paris (ou de Lübeck siégeant à Paris), le 13 juillet 1943. Condamné à mort, Henri Papin a été fusillé le 14 août au Mont-Valérien.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.

Jean Quellien

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