Né le 11 mai 1902 à Paris (XIXe arr.), fusillé le 13 mai 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; électricien ; résistant, opérateur radio de la Confrérie-Notre-Dame (CND).

Marcel Sallaz était électricien et habitait dans le XVIIe arrondissement de Paris. Il était l’un des « pianistes » du service radio de la CND, le réseau de renseignements animé par le colonel Rémy pour le compte du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA). (agent P2 intégration reconnue le 1er novembre 1941).
Il fut arrêté le 15 mars 1943 par le contre-espionnage allemand comme la plupart de ses camarades de Résistance, trahis par les indications que leur chef, Roger Subsol, notait en clair dans un carnet.
Marcel Sallaz comparut avec treize autres membres de la CND devant un tribunal de guerre siégeant au 5e étage de l’hôtel Crillon, place de la Concorde à Paris (VIIIe arr.). Ouvert le 26 mars 1943, le procès se conclut le 9 avril sur douze condamnations à mort pour « espionnage », parmi lesquelles celle de Marcel Sallaz.
Les douze résistants ont été fusillés dans l’après-midi du 13 mai 1943 au Mont-Valérien.
À la Libération, le grade de sous-lieutenant fut attribué à Marcel Sallaz à titre posthume.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Colonel Rémy, Mémoires d’un agent secret de la France libre, Éd. Aux Trois Couleurs et Raoul Solar, 1946. – Site Internet Mémoire des Hommes.— Site C.N.D. Castille.

Jean-Pierre Ravery

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