Né 29 décembre 1894 à Sin-le-Noble (Nord), suicidé en prison le 26 septembre 1941 à Loos-lès-Lille (Nord), avant exécution ; mineur ; militant communiste du Nord.

Fils d’Alexandre-Auguste Langlemez, maçon, et de Sophie-Marie Lemore, ménagère, domicilié à Roost-Warendin (Nord), Rodolphe Langlemez s’était marié le 18 octobre 1919 à Roost-Warendin (Nord) avec Amélie Vignolles et était père de deux enfants. Mineur, Rodolphe Langlemez fut arrêté le 13 septembre 1941 dans sa ville, par les Allemands. Militant communiste, il fut pris en représailles à un vol d’explosif. Il fut gardé comme otage à la prison de Douai, puis transféré à la prison de Loos-lès-Lille le 25 septembre 1941. Il figurait parmi les dix-neuf otages, en représailles à l’attentat à l’explosif contre des trains de l’armée allemande, qui devaient être fusillés le 26 septembre 1941 (voir Victore Bancel). Mais avec quatre de ses camarades (Florimond Dapvril, Albert Foucart, Adolphe Gaspard et Alexis Walquant), tous de Roost-Warendin, il se suicida dans sa cellule dans la nuit, se pendant à l’aide d’un drap que les codétenus avaient découpé en bandelettes.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII, dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – S. Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit. – État civil.

Claude Pennetier

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