Né le 26 novembre 1890 à Wasnes-au-Bac (Nord), fusillé comme otage le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant (Wambrechies, Nord) ; ouvrier verrier puis marchand forain ; président du Syndicat des verriers CGT ; militant communiste du Nord ; résistant.

Louis Chantreau était le fils de Louis, journalier, alors âgé de 37 ans, et de son épouse Catherine Roger, ménagère, âgée de 28 ans. Le 8 janvier 1917, à Roeulx (Nord), il épousa Henriette Pinchon. Il a vraisemblablement combattu en 1914-1918, mais son registre matricule a été détruit pendant la guerre.
Ouvrier verrier, il devint président du Syndicat des verriers CGT, signataire de la première convention collective du verre le 31 juillet 1936. Il fut élu conseiller municipal communiste auprès de son camarade Jules Domisse, Maire d’Aniche de 1933 à 1939.
"Il a été congédié par le patronat verrier pour ses idées syndicales et politiques dès le début des années noires de la seconde guerre mondiale. Il est devenu marchand-forain en vendant des bougies et des allumettes en porte à porte pour faire survivre sa famille. Il a eu une participation active au sein de la résistance [...]. Il vivait donc caché, recherché par la police de Pétain. Une nuit il revient à son domicile rue de Flandres, aujourd’hui dénommée rue Chantreau, pour voir son épouse et sa petite fille et c’est là qu’il a été dénoncé, arrêté par la Gestapo en septembre 1941" (Jean-Louis Chantreau, PV du conseil municipal d’Anniche, 28 juin 2014).
Militant communiste clandestin et résistant de fait mais non homologué comme tel (introuvable sur Mémoire des Hommes ; dit FTP sur MémorialGenWeb, mais il fut arrêté en septembre 1941 alors que les FTP ne sont créés qu’en 1942), Louis Chantreau a été fusillé comme otage le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant à Wambrechies.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — PV du conseil municipal d’Anniche, 20 juin 2014. — MémorialGenWeb. — Acte de naissance en ligne (Arch. dép. du Nord).

Claude Pennetier, Dominique Tantin

Version imprimable