Né le 1er janvier 1910 à Castel San Angelo (Italie), fusillé le 7 janvier 1944 à Nevers (Nièvre) après condamnation ; chef de chantier ; résistant, membre du réseau Résistance-Fer de la Nièvre.

Domicilié à La Charité-sur-Loire (Nièvre), Quinto Elmetti travaillait comme chef de chantier à la société Dumez BTP ; il était marié, père de deux enfants et avait été naturalisé français le 11 mars 1940.
Il aurait participé à de nombreux déraillements de trains sur la ligne Paris-Vichy. Il fut chef d’équipe, au déblaiement de la voie, après l’attentat contre un train allemand au Pont des Meuniers, en août 1943. À la mairie de La Charité, Lucien Boyer, employé à l’état civil, lui fournissait de fausses cartes d’identité pour les parachutistes anglais, livreurs d’armes. Quinto Elmetti fut arrêté par la Sipo-SD le 15 septembre 1943 à La Charité et accusé d’activités de franc-tireur, dépôts d’armes et d’explosifs, déraillements et responsable pour La Charité-sur-Loire. Il était considéré de « tendance gaulliste ».
Il fut emprisonné à Nevers, et le tribunal allemand de la ville (FK 568) le condamna à mort le 28 décembre 1943 ; il a été fusillé par les Allemands, le 7 janvier 1944 à 8h22 sur le champ de tir de Nevers à Challuy, avec Francis Bar, André Charmillon, Jean Chevalier, Romain Mollot et Jean-Marie Neuville.
Leurs noms ont été gravés sur les plaques commémoratives de Nevers et La Charité-sur-Loire.
Quinto Elmetti a été homologué Résistance-fer.
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Sources

SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Pierre Demongeot, Les FTPF du groupement Cher et Nièvre dans la bataille de la Libération, Nevers, 1975. — Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944. Dijon, Éd. universitaires de Dijon, 2015.p. 262.

Annie Pennetier

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