Né le 20 juin 1923 à Saint-Ségal (Finistère), fusillé le 21 avril 1944 à Penmarc’h, sur les dunes de Poulguen (Finistère) ; mécanicien ; résistant FTPF.

Fils de Jean Cam, né à Gouézec (l’état civil ne donne pas le métier) et de Philomène Férec, célibataire, mécanicien vivant à Baradozic-en-Saint-Segal, Maurice Cam était résistant FTPF du groupe de Spézet depuis le 1er novembre 1943. Il fut arrêté, avec Yves Bévin, le 23 novembre 1943 à Le Fell-en-Spézet, sur dénonciation d’une collaboratrice qui fut condamnée à la Libération. Il assurait alors une liaison entre le comité militaire régional des FTPF et le groupe FTP de Spezet.
Interné dans un lieu non précisé et transporté à la prison Saint-Charles de Quimper, il fut accusé « d’être un franc-tireur FTPF et de participation à des attentats ». Jugé par le tribunal allemand de Quimper (FK 752), le 21 avril 1944, condamné à mort, il a été fusillé, le jour même, à Penmarc’h, sur les dunes de Poulguen et son corps enterré dans le sable. Bizarrement l’état civil le dit mort à Penmarc’h le 2 septembre 1944 et ne donne pas de mention « Mort pour la France ».
La fosse fut ouverte le 31 août 1944 et livra trente-cinq cadavres. (Voir Yves Bévin.)
Le site des Amis de la Résistance du Finistère donne une version un peu différente de son itinéraire : « Maurice Cam, employé de bureau [et non mécanicien] né à Pont-de-Buis en 1923 entre au PCF clandestin fin 1940. Co-auteur d’un attentat en gare de Châteaulin en 1941 il est versé aux FTP au printemps 1942. Il passe au maquis de Spézet-Saint-Goazec et blesse grièvement un policier français collaborateur, le commissaire Marchand de Quimper. Il est fait prisonnier le 24 novembre 1943 au village du Fell-en-Spézet lors d’une opération de ratissage. »
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Les Amis de la Résistance du Finistère. – État civil.

Claude Pennetier

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