Né le 18 février 1919 au hameau des Vieilles-Ventes (Sorel-Moussel, Eure-et-Loir), fusillé le 21 avril 1944 à Penmarc’h, sur les dunes de Poulguen (Finistère) ; mécanicien ; résistant FTPF.

SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Fils de Joséphine, Victoire Caron, sans profession, Henri Caron dit « William », était devenu le chef du groupe morlaisien de résistance « Justice »formé en juin 1942. Secondé par son ami Robert Pontet et une petite équipe de résistants, ils éditaient les journaux clandestins « Le Combattant » puis le « Franc-Tireur ». Il avait participé à de nombreuses opérations contre l’occupant et avait été dénoncé par une femme jouant double jeu. Ses amis tentèrent sans succès de le faire sortir de la prison Saint-Charles de Quimper.
On peut penser que, comme les autres fusillés du 21 avril 1944 à Penmarc’h, les Allemands l’avaient d’abord condamné à mort le même jour à Quimper. Fusillé sur les dunes de Poulguen, son corps fut enterré dans le sable.
La fosse fut ouverte le 31 août 1944 et livra trente-cinq cadavres. (Voir Yves Bévin.)

Henri Caron est inhumé dans la nécropole de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan).

Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (pas de dossier, juste une fiche sommaire confirmant son exécution). – Site Les Amis de la Résistance du Finistère. — Notes et photographies de Jean-Pierre et Jocelyne Husson. – État civil.

Claude Pennetier

Version imprimable