Né le 4 août 1922 à Serres-et-Montguyard (Dordogne), fusillé le 6 janvier 1944 à la Doua (Villeurbanne, Rhône) ; transporteur ; résistant du corps franc mobile de l’Armée secrète (AS) de Saône-et-Loire et du maquis AS de Beaubery (Saône-et-Loire).

Fils d’André et de Jeanne Château, Gérard Busset était transporteur. Il demeurait place Gambetta à Podensac (Gironde).
À partir du 15 août 1943, il fit partie du corps franc mobile AS de Saône-et-Loire commandé par le lieutenant Louis Vincent (dit Prince) et du maquis AS de Beaubery (Saône-et-Loire).
Le 27 octobre 1943, il participa à l’action conjointe des hommes du corps franc mobile de Vincent et des maquisards de Beaubery contre un camion allemand transportant du gasoil. Les résistants endossèrent des tenues de gendarmes, attaquèrent les Allemands dans un bois, sur la route menant de Collonge-en-Charollais (Saône-et-Loire) à Genouilly (Saône-et-Loire), tuèrent les soldats et s’emparèrent du camion.
Le 4 novembre 1943, les Allemands arrêtèrent Gérard Busset au cours d’une mission à La Valouze, lieu-dit de Sainte-Cécile (Saône-et-Loire) pour « activité de franc-tireur – aide à l’ennemi ». Il fut interné à la prison Montluc (Lyon, Rhône), cellule 72.
Le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon le condamna à mort le 28 décembre.
Fusillé le 6 janvier 1944 sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône), Gérard Busset fut retrouvé après la guerre dans le charnier de la Doua.
Pierre Paronuzzi, son compagnon de cellule à Montluc, identifia son corps grâce à ses vêtements le 20 septembre 1945. Sa mère, à son tour, l’identifia le 28 septembre 1945.
Gérard Busset fut inhumé à Podensac.
Il écrivit deux lettres d’adieu à sa mère dont l’une datée du 6 janvier 1944.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, 21 P 432 071. – Arch. Dép. Rhône, 3335W22, 3335W19, 3460W2. – Jean-Yves Boursier, Chroniques du maquis (1943-1944), FTP du camp Jean Pierson et d’ailleurs, 2000.

Jean-Sébastien Chorin

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