COMBE Marcel
Né le 7 janvier 1895 à Avignon (Vaucluse), fusillé le 15 mai 1944 à la Doua (Villeurbanne, Rhône) ; comptable et secrétaire ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF à Avignon, imprimeur de la résistance.
Marcel Combe
Arch. Dép. Rhône, 3460W2
Fils de Jacques Maxime et de Jeanne Marie Thérèse Gilles, Marcel Combe épousa Angèle Foucher le 14 octobre 1939 à Avignon. Il fut représentant de commerce puis comptable et secrétaire. Son dernier domicile fut la villa Le Cabanon, quartier des Jardins neufs à Avignon.
Il s’engagea dans les FTPF. D’après le témoignage de son épouse, il diffusa des tracts, transporta du courrier et effectua des liaisons avec le maquis. Il transmit des renseignements sur l’armée allemande et hébergea des résistants traqués. Il y avait, par ailleurs, une imprimerie clandestine dans sa villa. Il fut l’imprimeur de la résistance communiste locale. Il retapa à la machine à écrire l’Humanité, L’Avant-Garde, La Vie ouvrière, Rouge-Midi et les reproduisit à la ronéo avec l’aide de sa femme, Angèle, et de sa belle-sœur. Il tira aussi des tracts en allemand. Avec l’aide du Dr Pons, il imprima la presse du Front national à partir de 1943, Le Patriote du Vaucluse et Debout la France.
Suite à une dénonciation, le 3 février 1944 à 19 heures, il fut arrêté à son domicile par la Sipo-SD parce qu’il imprimait des tracts pour le maquis. Les Allemands saisirent du matériel chez lui.
Il fut interné jusqu’au 23 février à Avignon, puis à la prison des Beaumettes (Marseille, Bouche-du-Rhône), et enfin à la prison Montluc (Lyon, Rhône) à partir du 7 mai 1944.
Le 8 mai 1944, le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon condamna à mort Marcel Combe et Pierre Baizet pour intelligence avec l’ennemi.
Il écrivit une lettre d’adieu à son épouse le 15 mai 1944.
Le 15 mai 1944, les Allemands les fusillèrent sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône).
Angèle Combe fut déportée à Ravensbrück (Allemagne) et Mauthausen (Autriche).
Le corps de Marcel Combe fut retrouvé dans le charnier de la Doua après la guerre et identifié par sa femme le 24 septembre 1945. Il fut inhumé le 16 octobre 1945 à Avignon au cimetière Saint-Véran.
Le titre d’Interné Résistant lui fut attribué en 1965.
Le nom de Marcel Combe a été donné à un boulevard d’Avignon le 21 avril 1945.
Il s’engagea dans les FTPF. D’après le témoignage de son épouse, il diffusa des tracts, transporta du courrier et effectua des liaisons avec le maquis. Il transmit des renseignements sur l’armée allemande et hébergea des résistants traqués. Il y avait, par ailleurs, une imprimerie clandestine dans sa villa. Il fut l’imprimeur de la résistance communiste locale. Il retapa à la machine à écrire l’Humanité, L’Avant-Garde, La Vie ouvrière, Rouge-Midi et les reproduisit à la ronéo avec l’aide de sa femme, Angèle, et de sa belle-sœur. Il tira aussi des tracts en allemand. Avec l’aide du Dr Pons, il imprima la presse du Front national à partir de 1943, Le Patriote du Vaucluse et Debout la France.
Suite à une dénonciation, le 3 février 1944 à 19 heures, il fut arrêté à son domicile par la Sipo-SD parce qu’il imprimait des tracts pour le maquis. Les Allemands saisirent du matériel chez lui.
Il fut interné jusqu’au 23 février à Avignon, puis à la prison des Beaumettes (Marseille, Bouche-du-Rhône), et enfin à la prison Montluc (Lyon, Rhône) à partir du 7 mai 1944.
Le 8 mai 1944, le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon condamna à mort Marcel Combe et Pierre Baizet pour intelligence avec l’ennemi.
Il écrivit une lettre d’adieu à son épouse le 15 mai 1944.
Le 15 mai 1944, les Allemands les fusillèrent sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône).
Angèle Combe fut déportée à Ravensbrück (Allemagne) et Mauthausen (Autriche).
Le corps de Marcel Combe fut retrouvé dans le charnier de la Doua après la guerre et identifié par sa femme le 24 septembre 1945. Il fut inhumé le 16 octobre 1945 à Avignon au cimetière Saint-Véran.
Le titre d’Interné Résistant lui fut attribué en 1965.
Le nom de Marcel Combe a été donné à un boulevard d’Avignon le 21 avril 1945.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, 21P47776. – Notes Thomas Pouty. – Arch. Dép. Rhône, 3335W14, 3335W22, 3335W17, 3460W2. – Notes Jean-Marie Guillon. – « Un imprimeur amateur avignonnais au service de la presse clandestine », d’après les souvenirs d’Angèle Combe, in La Presse clandestine 1940-1944. Colloque d’Avignon les 20-21 juin 1985, Avignon, Conseil général du Vaucluse, 1986. – André Simon, « Les saints communistes », Communisme no 51-52, 1997, p. 73.
Jean-Sébastien Chorin
