CUNQ Paul, Léon, François
Né le 2 septembre 1924 à Montpellier (Hérault), fusillé le 1er juin 1944 à la Doua (Villeurbanne, Rhône) ; élève-officier-radio à l’École nationale de navigation et délégué du port de Palavas-les-Flots (Hérault) ; résistant au sein du mouvement Combat et du réseau Coty.
Paul Cunq
Arch. Dép. Rhône, 3460W2
Fils d’Antoine Marc Roger, patron pêcheur, et d’Adeline, Marie Saint-Pierre, Paul Cunq fut élève-officier-radio à l’École nationale de navigation à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il s’installa à Palavas-les-Flots (Hérault) où il demeura 5 quai de la Bordigue et il exerça la fonction de délégué du port, chargé de la répartition des poissons, pour échapper au Service du travail obligatoire (STO).
Il devint résistant dans le mouvement Combat et dans le réseau Coty. Il diffusa des tracts, recruta d’autres résistants et fournit des faux papiers à des déserteurs luxembourgeois de l’Armée allemande pour faciliter leur fuite par la frontière espagnole. Il fit le relevé des défenses allemandes de la côte méditerranéenne et, plus particulièrement, de tous les ouvrages de défense de Palavas-les-Flots. Il échappa plusieurs fois aux Allemands.
Le 21 février 1944, suite à une dénonciation, il fut arrêté par la Sipo-SD pour « espionnage » au restaurant Le Sphinx (Palavas-les-Flots) alors qu’il devait faire parvenir à ses supérieurs un plan concernant les mines allemandes.
Il fut interné à la prison de la 32e à Montpellier (Hérault) puis à Montluc (Lyon, Rhône) le 6 avril 1944. Il subit des tortures.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon le 1er juin 1944, Paul Cunq fut exécuté avec René Faget, le jour même, sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône).
Son corps fut retrouvé dans le charnier de la Doua et identifié par son père le 28 septembre 1945. Son cercueil fut transporté dans sa commune.
Il fut homologué sergent de la Résistance intérieure française (RIF) en 1947. Il reçut la Médaille de la Résistance. Le titre d’Interné Résistant lui fut attribué le 30 mars 1955.
Un quai de Palavas-les-Flots porte son nom.
Il devint résistant dans le mouvement Combat et dans le réseau Coty. Il diffusa des tracts, recruta d’autres résistants et fournit des faux papiers à des déserteurs luxembourgeois de l’Armée allemande pour faciliter leur fuite par la frontière espagnole. Il fit le relevé des défenses allemandes de la côte méditerranéenne et, plus particulièrement, de tous les ouvrages de défense de Palavas-les-Flots. Il échappa plusieurs fois aux Allemands.
Le 21 février 1944, suite à une dénonciation, il fut arrêté par la Sipo-SD pour « espionnage » au restaurant Le Sphinx (Palavas-les-Flots) alors qu’il devait faire parvenir à ses supérieurs un plan concernant les mines allemandes.
Il fut interné à la prison de la 32e à Montpellier (Hérault) puis à Montluc (Lyon, Rhône) le 6 avril 1944. Il subit des tortures.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon le 1er juin 1944, Paul Cunq fut exécuté avec René Faget, le jour même, sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône).
Son corps fut retrouvé dans le charnier de la Doua et identifié par son père le 28 septembre 1945. Son cercueil fut transporté dans sa commune.
Il fut homologué sergent de la Résistance intérieure française (RIF) en 1947. Il reçut la Médaille de la Résistance. Le titre d’Interné Résistant lui fut attribué le 30 mars 1955.
Un quai de Palavas-les-Flots porte son nom.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, 21 P 251168, 21 P 439 867. – Arch. Dép. Rhône, 3460W2, 3335W22, 3335W16. – Ach. dép. Hérault, 6M591.
Jean-Sébastien Chorin
