Né le 9 mars 1923 à Versailles (Seine-et-Oise, Yvelines), fusillé le 1er février 1944 à la Doua (Villeurbanne, Rhône) ; marin dans la Marine nationale ; maquis de Beaubery (Saône-et-Loire).

Fils d’Édouard et de Marthe Lemoigne, il demeurait chez son père à Bois-d’Arcy (Seine-et-Oise, Yvelines). Il s’engagea cinq ans dans la Marine nationale.
Il fit partie du maquis de Beaubery (Armée secrète, AS) situé, à partir de septembre 1943, à Combrenod sur la commune de Montmelard (Saône-et-Loire).
Le 11 novembre 1943, les soldats allemands attaquèrent le camp. Les maquisards résistèrent puis, par prudence, se replièrent le lendemain à Gillette, hameau de Gibles (Saône-et-Loire).
Le 14 novembre, les soldats allemands attaquèrent à nouveau à Gibles. Les résistants tentèrent de leur échapper en gagnant les bois. Ils laissèrent un détachement à l’arrière-garde pour faire disparaître toutes traces. Ce groupe de six hommes, constitué de Raymond Falaize, Santopietro, les frères Mazaud, Renard et Genevois, fut surpris par une patrouille allemande et fait prisonnier. Vraisemblablement conduit à Mâcon (selon la dernière lettre de Michel Mazaud), il fut ensuite transféré à la prison de Montluc (Lyon, Rhône).
Les 14 et 15 janvier 1944, le tribunal militaire allemand siégeant à Lyon jugea et condamna à mort Raymond Falaize et quinze camarades du maquis (Jean Santopietro, Paul Meyer, René Richard, Marcel Renard, Michel et Lucien Mazaud, Jean Gardenet, Philibert Morel, Antonin Trivino, Georges Genevois, Claudius Deschamps, Clovis Bernard, Bruno Quinchez, Jean Michenot et Lucien Guilloux) comme francs-tireurs et pour avoir favorisé l’ennemi.
Les Allemands le fusillèrent avec ses compagnons le 1er février 1944 sur le stand de tir du terrain militaire de la Doua (Villeurbanne, Rhône).
Enterré dans le charnier de la Doua, son corps fut exhumé après la guerre et identifié par son compagnon de cellule à Montluc, Amédé Longati, le 23 août 1945 et par son père le 18 octobre 1945.
Il reçut la Médaille de la Résistance en 1946.
Il existe une avenue Raymond-Falaize à Bois-d’Arcy.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Rhône, 3335W22, 3335W16, 3808W15, 3460W2. – Association nationale des médaillés de la Résistance française, Annuaire des médaillés de la Résistance française, 1953. – Amicale du bataillon du Charollais, Le maquis de Beaubery et le bataillon Charollais, 1983. – Bruno Permezel, Montluc. Antichambre de l’inconnu (1942-1944), 1999.

Jean-Sébastien Chorin

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