TRÉMOULET Roger, Octave

Fils d’Armand Trémoulet et d’Octavie Bonnet, Roger Trémoulet, célibataire, s’échappa des Chantiers de jeunesse pour rejoindre le maquis. En janvier 1944, il intégra le bataillon Marcel, opérant en Dordogne et placé sous le commandement du lieutenant Roland Fouquet (dit Marcel). Ce bataillon, issu du mouvement Libération-Nord, était rattaché à une formation de l’Armée secrète (AS) des Forces françaises de l’intérieur (FFI) dirigée par le commandant Charles Mangold (dit Brossard ou commandant Vernois). À la Libération, le bataillon Marcel fut intégré au 26e Régiment d’infanterie.
Roger Trémoulet participa à toutes les opérations du groupe Marcel, notamment à l’attaque du camp le 8 février 1944, à une action contre les Allemands le 3 mars 1944, à l’attaque d’un camp le 15 mai 1944 et à celle du 20 (ou du 24, selon d’autres sources) mai 1944, date à laquelle il fut fait prisonnier. En effet, sur dénonciation, une colonne allemande s’était dirigée vers le camp des maquisards, qui se trouvait à La Maison-Brûlée vers Villamblard. Il fut capturé à Manzac-sur-Vern à la sortie d’un bois avec un camarade, Jean Rey. Les deux hommes furent pris les armes à la main, alors qu’ils étaient en reconnaissance.
Roger Trémoulet fut incarcéré à Périgueux à la caserne Daumesnil. Condamné par le tribunal militaire allemand le 18 juin 1944 comme franc-tireur, il fut exécuté à la caserne le 19 juin 1944 à 17 heures, avec Jean Rey, Gabriel Thurmel et Gérard Thurmel.
Il fut déclaré « Mort pour la France » le 24 mai 1945 et reconnu « Interné Résistant » le 23 septembre 1955.
Une rue de Fleurance porte son nom.
Voir Périgueux, Mur des Fusillés, Caserne Daumesnil, Rue du 5e Régiment de Chasseurs (5 juin-17 août 1944)