Né le 6 mai 1921 à Lodz (Pologne), fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mécanicien ; résistance aide et sauvetage.

Perec Ackermann demeurait 21 rue Brisard à Paris (XVIIIe arr.). Le 30 juillet 1941 des policiers français l’arrêtèrent, ainsi que Jankiel Ackermann, pour la tenue de « propos défaitistes » et pour avoir caché des déserteurs allemands. Jankiel était peut-être son père. Incarcéré à la prison du Cherche-Midi (Paris, VIe arr.) administrée par les Allemands, il comparut le 24 septembre 1941 devant le tribunal de la Luftwaffe, fut condamné à deux ans de prison et transféré à la prison de Karlsruhe (Allemagne), puis le 8 décembre à celle de Sarrebruck. Il fut interné à une date inconnue au camp de Drancy réservé aux Juifs.
Le 15 décembre 1941, Perec et Jankiel Ackermann furent parmi les soixante-dix otages dont cinquante-trois Juifs passés par les armes au Mont-Valérien. Tous les deux furent exécutés à 13 h 22, à la même heure que Gabriel Péri. Le corps de Perec Ackermann fut inhumé au cimetière de La Garenne-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Serge Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit. – Site Internet Mémoire des Hommes.

Daniel Grason

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