Né le 15 septembre 1902 à Paris (XIIe arr.), fusillé comme otage le 20 septembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; électricien.

Fils d’Eugénie Peureux, ménagère, Maurice Peureux fut arrêté par les autorités allemandes pour détention d’armes alors qu’il était domicilié à Montreuil-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis). Un tribunal militaire allemand le condamna, à une date non précisée, à huit mois de prison qu’il effectua à la prison de Villeneuve-Saint-Georges (Seine, Val-de-Marne) à partir du 17 juin 1941.
Le 16 septembre 1941 le capitaine Scheben fut tué de deux coups de revolver, boulevard de Strasbourg à Paris (Xe arr.) ; en représailles Maurice Peureux a été fusillé comme otage au Mont-Valérien le 20 septembre 1941 avec onze autres prisonniers dont six communistes Antoine Hajje, Georges Pitard, Michelis Rolnikas, René Anjolvy, Pierre Guignois et Francis Herpin ; de plus Adrien Nain avait été qualifié lors de son arrestation de communiste alors qu’en fait il était socialiste. Deux des quatre autres fusillés Victor Marchal et Roger Peyrat étaient détenus pour agression contre des soldats allemands ; Daniel Loubier était incarcéré pour détention d’armes. Enfin Georges Masset était un prisonnier de droit commun. Un avis, signé Von Stülpnagel, commandant des troupes allemandes en France, daté du 20 septembre fut publié le 22 septembre en page une des journaux collaborationnistes Le Matin et Le Petit Parisien avec les douze noms et un avertissement : « J’attire l’attention sur le fait qu’ en cas de récidive, un nombre beaucoup plus considérable d’otages serait fusillé ». L’« Avis » voisinait avec le compte rendu des obsèques du capitaine Scheben qui s’étaient déroulées la veille en l’église de la Madeleine (Paris, VIIIe arr.).
Maurice Peureux fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 20 septembre 1941 division 39, ligne 4, n° 31.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par l’ONAC de Caen le 7 juin 2011.
Son nom a été gravé sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). — État civil. — Le Matin et Le Petit Parisien, 22 septembre 1941. — MémorialGenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Claude Pennetier

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