EDDE Georges
Né le 6 février 1899 à Doudeville (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé le 2 janvier 1942 au stand de tir du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime ; mutilé de la Première Guerre, invalide à 100 % ; dénoncé et fusillé pour détention iLieux d’exécution et de mémoire voir à Stand de tir du Madrilletllégale d’armes.
Lieux d’exécution et de mémoire voir à Stand de tir du Madrillet
À la Libération sa femme et la sœur de sa femme furent arrêtées, elles étaient à l’origine d’une dénonciation involontaire contre Edde : alors qu’elles étaient dans un café et qu’un Allemand tentait de converser avec elles, il surprit les paroles suivantes : « Si mon mari me voyait, il me descendrait. » Il les questionna alors sous la menace de les conduire à la FK et l’épouse dénonça son mari.
Le 23 décembre 1941 le tribunal militaire allemand siégeant à Rouen (FK 517) condamna à mort pour détention d’armes Paul Gontier ainsi que Georges Edde. Les deux hommes furent passés par les armes ensemble le 2 janvier 1942 au stand du Madrillet. Le troisième fusillé du Madrillet, en ce début 1942, le fut pour un motif analogue et sur dénonciation : c’était Marcel Denoyelle, le 16 janvier 1942.
Lieux d’exécution et de mémoire voir à Stand de tir du Madrillet
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty et Jean-Pierre Besse). – Hommage aux fusillés et aux massacrés de la Résistance en Seine-Maritime. 1940-1944, édité par l’Association départementale des familles de fusillés de la Résistance de Seine-Maritime. 1994. – Collectif : Le palais de justice de Rouen, chap. 9, « Les Fusillés des Pas-Perdus » par Adrien Renaudin (qui se réfère aux écrits de l’abbé Bellamy), 1977.
Jean-Paul Nicolas