Né le 13 mars 1913 à Caen (Calvados), fusillé comme otage le 5 mai 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier électricien ; membre du Parti communiste clandestin.

Aux débuts de l’Occupation, Daniel Godderige, domicilié à Giberville (Calvados), était ouvrier électricien dans une entreprise travaillant à l’aménagement du terrain d’aviation de Carpiquet (Calvados) pour le compte des Allemands.
Quelques jours après l’invasion de l’URSS par les troupes hitlériennes, en juin 1941, au cours des perquisitions lancées au domicile des militants communistes qu’elle avait pu repérer, la police française découvrit chez Godderige un important matériel de propagande, des tracts, des brochures et une boîte contenant des caractères d’imprimerie.
Livré aux Allemands, il fut traduit devant la cour martiale de Caen (FK 723) et condamné le 14 octobre 1941 à quatre ans de travaux forcés.
Transféré à la prison de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), puis à celle de la Santé, à Paris, Daniel Godderige a été fusillé le 5 mai 1942 au Mont-Valérien, comme otage, en représailles à un attentat commis contre un soldat allemand à Rouen quelques jours plus tôt.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit. – Notes Jean-Paul Nicolas. – Serge Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit. – Site Internet Mémoire des Hommes.

Jean Quellien

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