HALOPE Roger, Émile
Né le 19 septembre 1913 à Louroux-Béconnais (Maine-et-Loire), fusillé le 22 mai 1943 au champ de tir de Biard près de Poitiers (Vienne) ; mécanicien en cycles puis forgeron aux ardoisières de Trélazé (Maine-et-Loire) ; résistant Front national.
Roger Halope, fils d’un père forgeron et d’une mère ménagère, marié, résidait à Angers (Maine-et-Loire).
Dans la région angevine, il mena des actions de sabotages contre les intérêts de l’occupant. En décembre 1941, il quitta précipitamment sa région après l’arrestation de son beau-frère, Louis Martin* (secrétaire régional du Parti communiste d’Angers), fusillé le 4 octobre 1942 à Paris. Aux côtés du responsable régional « Vincent », il trouva refuge à Paris chez un nommé Thomas, puis chez le couple « Tintin et Linette ». Là, il fit la connaissance d’un nommé « Jacques » dont l’activité fut décelée par les services répressifs à l’été 1942 dans les départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. Avec ce dernier, il fut envoyé en mission à Châtellerault puis Poitiers (Vienne). Sous le pseudonyme de P’tit Louis, il devint agent de liaison entre les différents groupements. L’interrégion « Rodolphe » lui donnait les directives à suivre à transmettre aux groupes. Depuis juin 1942, sa planque se situa à Chardonchamp près de Migné-Auxances (Vienne), chez Mme Ragonneau.
La Section des affaires politique (SAP) de Poitiers, dirigée par le commissaire Rousselet, extorqua sous la torture des informations à un membre du groupe. Le 28 décembre 1942, les agents du commissaire Rousselet arrêtèrent Roger Halope.
Interné à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers (Vienne), il a été fusillé 22 mai 1943 sur le champ de tir de Biard avec ses camarades Eugène Bardon et Marcel Villain.
Son corps fut inhumé dans le cimetière de Biard (Vienne).
Son nom est inscrit sur le monument commémorant les 128 fusillés sur le champ de tir de Biard, inauguré le 8 mai 1949.
Une rue porte son nom à Angers dans le quartier Belle-Beille depuis 1956.
Dans la région angevine, il mena des actions de sabotages contre les intérêts de l’occupant. En décembre 1941, il quitta précipitamment sa région après l’arrestation de son beau-frère, Louis Martin* (secrétaire régional du Parti communiste d’Angers), fusillé le 4 octobre 1942 à Paris. Aux côtés du responsable régional « Vincent », il trouva refuge à Paris chez un nommé Thomas, puis chez le couple « Tintin et Linette ». Là, il fit la connaissance d’un nommé « Jacques » dont l’activité fut décelée par les services répressifs à l’été 1942 dans les départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. Avec ce dernier, il fut envoyé en mission à Châtellerault puis Poitiers (Vienne). Sous le pseudonyme de P’tit Louis, il devint agent de liaison entre les différents groupements. L’interrégion « Rodolphe » lui donnait les directives à suivre à transmettre aux groupes. Depuis juin 1942, sa planque se situa à Chardonchamp près de Migné-Auxances (Vienne), chez Mme Ragonneau.
La Section des affaires politique (SAP) de Poitiers, dirigée par le commissaire Rousselet, extorqua sous la torture des informations à un membre du groupe. Le 28 décembre 1942, les agents du commissaire Rousselet arrêtèrent Roger Halope.
Interné à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers (Vienne), il a été fusillé 22 mai 1943 sur le champ de tir de Biard avec ses camarades Eugène Bardon et Marcel Villain.
Son corps fut inhumé dans le cimetière de Biard (Vienne).
Son nom est inscrit sur le monument commémorant les 128 fusillés sur le champ de tir de Biard, inauguré le 8 mai 1949.
Une rue porte son nom à Angers dans le quartier Belle-Beille depuis 1956.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. – Arch. Dép. Vienne 1921W7. – Au nom de la Résistance, hommage aux 128 fusillés, coll. Centre régional « Résistance & Liberté » et MIMC Office national des anciens combattants Vienne, Poitiers, 2013.
Virginie Daudin