Né le 6 octobre 1913 à Sommery (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 12 juin 1942 ; ouvrier maçon.

Ouvrier-maçon, célibataire, mobilisé dans l’infanterie le 2 septembre 1939, il fut fait prisonnier le 29 mai 1940 à Lille. Sa situation de prisonnier de guerre dura une année : il s’évada en effet du stalag 10 A, le 4 mai 1941, date considérée par l’administration militaire (d’après-guerre) comme celle de sa démobilisation sur sa fiche registre matricule. Il avait réintégré son domicile à Sommery où il détenait chez lui un fusil de chasse.
Dénoncé, il fut exécuté, seul, au stand du Madrillet le 12 juin 1942 à 6 h 35. Au stand des fusillés de Grand-Quevilly, son nom figure entre Gaston Carpentier (le 10 juin) et André Lecomte (le 13 juin). Un courrier de la gendarmerie de Saint-Saëns au commandant de la section de gendarmerie de Neufchâtel-en-Bray daté du 20 juin précise que Mottet avait été arrêté par les autorités d’occupation comme prisonnier évadé d’Allemagne et qu’à cette occasion il avait été trouvé détenteur d’un fusil de chasse et d’une certaine quantité de cartouches.
Jugé par le tribunal militaire de Rouen FK 517 le 9 juin 1942 pour détention illégale d’armes, il a été fusillé à Grand-Quevilly le 12 juin 1942.
Lieu d’exécution et de mémoire : Stand de tir du Madrillet, Grand-Quevilly (Seine-Maritime)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – Hommage aux fusillés et aux massacrés de la résistance en Seine-Maritime. 1940-1944, édité par l’Association départementale des familles de fusillés de la Résistance de Seine-Maritime, 1994. – Arch. Dép. Seine-Maritime, 51 W428, Fusillés. Registre matricule 1R3795 ; no 2306 Émile Mottet.

Jean-Paul Nicolas

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