Né le 2 juillet 1874 à Alquines (Pas-de-Calais), fusillé le 6 août 1943 à Arras (Pas-de-Calais) ; directeur d’usine ; détention d’armes.

Fils d’Auguste Quéval, manouvrier, et de Marie Bacquet, ménagère, Henri Quéval s’était marié le 5 mai 1900 à Calais (Pas-de-Calais) avec Lise Pichot et demeurait 63 rue Archimède dans cette même ville.
Il fut arrêté le 6 février 1943 à Calais par la Gestapo pour « détention d’armes et munitions ».
Il fut interné à la prison de Loos (Nord) jusqu’au 23 juin 1943, puis à Arras, où il fut condamné à mort par le tribunal militaire d’Arras (OFK 670) le 6 août 1943.
Henri Quéval a été fusillé le 6 août 1943 à Arras. Mais dans d’autres sources il est donné comme décédé le même jour dans la prison d’Arras, suite aux tortures endurées.
Il était le plus âgé des 218 fusillés ayant une plaque commémorative dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, 51 J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 224. – Mémorial des fusillés d’Arras. – État civil.

Christian Lescureux

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