Né le 16 juillet 1914 à Szczuczyn (Pologne), fusillé comme otage le 14 février 1942 non loin du camp de Compiègne-Royallieu (Oise), dans la forêt de Compiègne ; fourreur.

Naturalisé français, Chaïm Porecki vivait au 18 rue du Contrat Social à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime). Il exerçait le métier de fourreur. Sa naturalisation datait du 16 juin 1938. La police française fit une transcription approximative du nom polonais de sa ville de naissance maintenant clairement identifiée par les chercheurs du Mémorial de la Shoah. La ville de Szczuczyn près de Grajewo dans la voïvodie de Podlachie comporta jusqu’à 56% d’habitants juifs.
Le commissariat de police de Rouen considérait Chaïm Porecki comme « Israélite et sympathisant communiste ». Sa date d’arrestation se situerait le jour de la rafle en milieu communiste des 21 et 22 octobre 1941. Il fut l’un des exécutés comme otages, en représailles à l’attentat d’Elbeuf du 21 janvier 1942 contre un soldat allemand, à proximité du camp de Compiègne-Royallieu probablement au Champ de tir des Beaux Monts et à la même date que Jacques Samson, Roger L’Hévéder et Lucien Levavasseur
Monographie de lieu d’exécution : Compiègne-Royallieu, Moulin-sous-Touvent, forêt de Carlepont (Oise) : février-mai 1942
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 / AJ41 245. – Frontstalag 122 Compiègne-Royallieu Un camp d’internement allemand dans l’Oise 1941-1944. – Arch. Dép. Oise. – Arch. Dép. Seine-Maritime cote 51W428 (Fusillés). – Merci à Jean-Pierre Stroweis pour renseignements concernant ville et état civil polonais (juin 2020).

Jean-Paul Nicolas

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