Né le 27 juillet 1900 à Genouillac (Charente), fusillé le 15 janvier 1944 au camp de la Braconne (Brie, Charente) ; ouvrier des PTT ; militant syndicaliste ; résistant en Charente, membre du Front national.

Ouvrier monteur de lignes aux PTT, domicilié à Angoulême (Charente), Pierre Camus militait avant guerre à la CGT et fut membre de la commission administrative de l’Union départementale.
Entré dans la Résistance en 1943 (ou au Front national dès le mois de décembre 1942, selon les sources), il entreposa chez lui du matériel de propagande et cacha des armes.
Arrêté le 2 octobre 1943 à Angoulême par la Sipo-SD pour « activité communiste et complicité avec l’ennemi », Pierre Camus fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Angoulême (FK 887) le 6 ou le 8 janvier 1944 ; il a été fusillé quelques jours plus tard, le 15 janvier, au camp de la Braconne.
Il était père de quatre enfants dont un disparut comme requis en Allemagne.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, dictionnaire historique, Le Croit vif, 2004.

Jean-Pierre Besse

Version imprimable