Né le 20 août 1908 à Huesca (Espagne), fusillé le 11 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; tailleur ; résistant en Charente-Inférieure (Charente-Maritime) ; membre de l’Organisation civile et militaire (OCM), de l’Armée secrète (AS) et du groupe Honneur et Patrie.

Tailleur domicilié à Marennes et Espagnol naturalisé français, Jacques Palacin était marié et père de deux enfants.
Il fit partie d’un commando à Marennes (Charente-Inférieure, Charente-Maritime). Il participa au parachutage du 15 août 1943 à Romegoux (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) et de celui du 18 août 1943 au terrain du pont de la Bergère, commune de Saint-Just (Charente-Inférieure, Charente-Maritime).
Arrêté le 14 octobre 1943 par la Sipo-SD de Rochefort (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) pour « aide à l’ennemi », il fut interné à la prison Saint-Maurice puis au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde).
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de La Rochelle (FK 540) déplacé à Bordeaux (Gironde) le 23 ou le 29 décembre 1943, il a été fusillé au camp de Souge le 11 janvier 1944.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Fédération de la Résistance de la Charente-Maritime, La Résistance en Charente-Maritime, CDrom AERI, 2010. – Honneur et Patrie, brochure de l’ONACVG de la Charente-Maritime, sans date. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit.

Jean-Pierre Besse

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