Né le 15 janvier 1910 à Longlaville (Meurthe-et-Moselle), fusillé comme otage le 9 mai 1942 à Caen (Calvados) ; ajusteur mécanicien à la SNCF ; militant communiste ; résistant.

Jean Bécar
Jean Bécar
Collection Jean Quellien
De la classe 1919, secteur de recrutement de Thionville, Jean Bécar fit son service militaire dans la marine. Il se maria à Marseille et entra à la SNCF en 1937 comme ajusteur. Le couple, sans enfant, résida au n° 35 de la rue de Metz à Longuyon.

Jean Bécar fut ouvrier ajusteur à Longuyon (Meurthe-et-Moselle). Ses activités de militant communiste lui valurent d’être arrêté en septembre 1941 et condamné à cinq ans de travaux forcés par la Section spéciale de la cour d’appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) au mois d’octobre. En effet, il participa à une distribution du tract intitulée "Bas les pattes devant l’Union soviétique" dans la nuit du 29 au 30 juin 1941 à Longuyon, en compagnie de deux camarades, François Pipereaux et Raymond Prudhomme. D’abord incarcéré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il fut ensuite transféré à la maison centrale de Caen.

Désigné par les autorités allemandes pour être fusillé en représailles aux sabotages commis à Airan (Calvados) contre des trains de permissionnaires de la Wehrmacht, Jean Bécar a été fusillé le 9 mai 1942 dans l’enceinte de la caserne du 43e Régiment d’artillerie à Caen.

Son corps a été inhumé dans le cimetière de la commune de Colombelles (Calvados).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien. (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.— Notes Jean-Claude Magrinelli.— Arch.Dép. de Meurthe-et-Moselle.— Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF.

Jean Quellien

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