Né le 25 mars 1899 à Palma de Majorque (Espagne), fusillé le 14 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; espagnol ; ouvrier de chantier naval.

Réfugié de la Guerre d’Espagne, Grégorio Cabrera était ouvrier aux chantiers navals de Blainville-sur-Orne (Calvados), où il était domicilié.
À la fin du mois de février 1943, il prêta sa bicyclette à l’un de ses jeunes voisins, Claude Gardelein, sans la moindre méfiance. En fait, celui-ci, membre des Francs-tireurs et partisans (FTP), en avait besoin pour l’un de ses camarades de résistance, René Verhecke, qui devait prendre part à un sabotage sur la voie ferrée dans la nuit du 1er mars 1943. Ce dernier ayant été pris à un barrage routier lors de son retour à Caen (Calvados), la gendarmerie retrouva aisément Cabrera grâce à la plaque que portait réglementairement son vélo.
Malgré ses dénégations, il fut arrêté, interné à Fresnes (Seine, Val-de-Marne) et jugé avec une vingtaine de membres du groupe FTP du Calvados.
Grégorio Cabrera fut condamné à mort le 13 juillet 1943 par le tribunal militaire du Gross Paris et fusillé au Mont-Valérien le 14 août.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.

Jean Quellien

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