Né le 5 mai 1913 à Paris, fusillé le 4 février 1942 à Caen (Calvados) ; résistant ; membre du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA).

Jean-Louis Cartigny
Jean-Louis Cartigny
Collection Jean Quellien
Démobilisé en juillet 1940, Jean-Louis Cartigny gagna Londres et rejoignit les Forces aériennes françaises libres (FAFL) en décembre 1940. Détaché auprès des services secrets de la France libre (le futur BCRA), il fut parachuté près de l’aérodrome de Carpiquet (Calvados), dans la nuit du 8 au 9 juillet 1941, avec le lieutenant Henry Labit, dans le cadre de la mission « Torture ».
Trahi par l’homme qui lui avait été signalé comme « contact », le caporal Cartigny fut livré à la police allemande. Interné à la maison d’arrêt de Caen, il fut condamné à mort par le tribunal militaire de Caen FK 723 le 30 janvier 1942 et fusillé le 4 février 1942 à la caserne du 43e Régiment d’artillerie.
Sa mémoire est honorée sur le monument aux morts du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et à Caen sur le Mur commémoratif provenant de l’ancienne caserne du 43e R.A.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit.. — MémorialGenweb.

Jean Quellien

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