Né le 28 septembre 1883 à Palneca (Corse), fusillé comme otage le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; instituteur à Digoin (Saône-et-Loire) ; militant communiste.

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Titus Bartoli
Plaque sur le site de Châteaubriant
Plaque sur le site de Châteaubriant
Fils de Constantin Bartoli et d’Angélique Santoni, Titus Bartoli adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours.
Militant du syndicat de l’Enseignement, secrétaire du rayon communiste de Digoin, c’est lui qui présida la réunion de fusion des syndicats enseignants le 10 octobre 1935. Isolé dans l’ouest du département, il s’attacha à étendre l’influence des idées communistes.
Arrêté le 21 juillet 1941 à Digoin, par la police française, pour distribution de tracts dénonçant l’attaque allemande contre l’URSS, ce retraité de l’enseignement fut détenu à la prison de Chalon-sur-Saône le 21 juillet 1941, puis interné au camp de Châteaubriant, camp de Choisel. Les Allemands le fusillèrent à Châteaubriant le 22 octobre 1941 comme otage, en représailles à l’exécution de l’officier allemand Hotz à Nantes. Il était médaillé militaire et Croix de guerre 1914-1918.
Il était marié et père d’un enfant.
Une école de Digoin porte son nom. Son nom figure sur le monument aux morts de la ville de Bastia. Une rue du village de Palleca porte son nom.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII, dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Arch. A. Marty, E 1. – RGASPI, 517 2 27. – Notes H. Louis. – André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire, 2005, JPM. – État civil. 2014 --- Site Internet : Les Corses morts pendant la deuxième guerre mondiale.

Claude Pennetier

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