Né le 25 février 1907 à Brest (Finistère), fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier à l’Arsenal de Brest ; militant communiste, résistant.

Cliché fourni par Gildas Priol.
Fils de Hervé Le Guen, plâtrier, et de Marie Françoise Tanguy, couturière, Louis Le Guen, militant de la CGTU en 1932, entra au Parti communiste français (PCF) en février 1941 puis au Front national à l’été. Célibataire, ouvrier à l’Arsenal de Brest, il commença par diffuser la presse clandestine puis à héberger des résistants. Dans la nuit du 1er au 2 octobre 1942, il fut arrêté par la police française (SPAC) lors d’une perquisition. Celle-ci le tortura espérant lui faire dire où était le dépôt régional de matériel et de combat des Francs-tireurs et partisans (FTP) et du PCF, sans succès. Louis Le Guen fut ensuite livré aux Allemands.
Détenu à la prison du Château à Brest puis à la prison Jacques-Cartier de Rennes, il fut transféré à la prison de Fresnes. Le tribunal allemand du Gross Paris rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) le condamna à mort le 28 août 1943. Les Allemands le fusillèrent au Mont-Valérien le 17 septembre 1943 avec dix-huit autres communistes brestois.
(Voir Albert Abalain.)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 4 (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Finistère, 200 W 84 (exécutions). – Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand, Le Finistère dans la Guerre (1939-1945), t. 1 : L’Occupation, p. 308. – Biger Brewalan, René-Pierre Sudre, Les fusillés du Finistère 1940-1944, master 1, Université de Bretagne occidentale, 2009-2010. – État civil.

Biger Brewalan, René-Pierre Sudre

Version imprimable